Physique

Sa description physique … Eh bien, c’est facile, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à sa sœur, Akane. Ce n’est pas pour rien qu’elles sont sœurs jumelles, après tout. Bien sûr, il y a quelques détails qui vous permettront de la différencier à sa sœur. Ses yeux par exemple, Ai possède des yeux de couleur émeraude alors que sa sœur sont d’une couleur ambre, dorée. Ensuite, Ai est un peu plus grande que la cadette de quelques centimètres et ses cheveux poussent plus rapidement, ce qui fait qu’elle a légèrement les cheveux plus longs. Oh et, vous avais-je dit que la poitrine d’Ai était plus grosse ? #PAF. Voilà les détails qu’on peut remarquer de près. De loin maintenant. Hé bien … Que dire. Le style vestimentaire ! Ai est un chouilla garçon manqué sur ce côté. Elle préfère les larges t-shirts aux robes à froufrous et dentelles. Elle préfère les pantalons aux jupes, les baskets toutes usées mais confortables aux ballerines ou aux talons, les gilets bien larges avec capuches et couleurs sombres aux vestes moulantes. Ah, j’ai dit un chouilla ? … Bref. Pour la demoiselle, mettre des robes ou des jupes est une chose qu’elle déteste faire, ou encore faire les boutiques. Il y a toujours trop de monde et elle n’aime pas ça. D’ailleurs, aussi souvent qu’elle peut, Ai se met en queue de cheval, trouvant cela gênant d’avoir les cheveux devant le visage (Heiin maman ?) mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne les lâche jamais. Si si, quand elle dort, elle les lâche. #PAF. Bref, je crois avoir tout dit sur la chère neko ~

Caractère

Ai est une neko faisant parties de ces personnes n’ayant pas un caractère des plus faciles. En effet, la jeune fille n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds sans rien dire, sans rien faire, sans réagir. Non, elle n’est pas comme ça. La demoiselle déteste même l’autorité, haïssant recevoir des ordres, haïssant les gens qui se trouvent supérieurs, traitant les autres comme de vulgaires jouets qu’ils jetteront après s’en être lassés. L’injustice, ahh … Voilà un mot qu’elle déteste entendre et qu’elle utilise souvent pour décrire le monde dans lequel nous vivons actuellement et dans lequel aussi, se trouvent des personnes odieuses et sans cœur. Très rancunière, Ai pardonne avec difficulté. Elle pardonne, mais n’oublie jamais. D’ailleurs, sous ses airs de « Je-m’en-foutiste » et de « Jeune fille au cœur dur », la jeune neko est très susceptible et peut facilement être blessée, que vous plaisantiez ou encore que vous la taquiniez, elle peut le prendre au premier degré et là, elle change radicalement de comportement avec vous, devenant froide, plus agressive, vous évitant … Bref, il vaut mieux faire attention à ce que vous dîtes. Cette grande sensibilité vient peut-être du fait que dans son enfance, elle fut contrainte de jouer la grande sœur forte et courageuse, n’ayant peur de rien, obtenant moins d’attention et d’amour que sa petite sœur, plus douce, plus fragile … Tout le contraire d’Ai. Malgré cela, elle ne peut détester sa sœur, sa seule famille, pour qui elle donnerait sa vie entière juste pour la protéger. Très protectrice et possessive envers tout ce qui lui est précieux, elle déteste qu’on touche à ses affaires, qu’on entre dans son territoire sans sa permission –qu’elle ne donne jamais, même à sa gentille petite sœur doté d’une maladresse mortelle à quiconque essaierait de l’aider dans cette tâche totalement impossible qui est d’aider Akane à devenir plus prudente et plus réfléchie, c’est d’ailleurs pour cela qu’Ai est toujours et continuellement inquiète pour sa sœur qui est définitivement trop naïve pour ce monde perverti et où la laisser se débrouiller seule la mènerait juste à sa propre mort, chose que redoute énormément Ai. Oh, autre chose que vous devez censés connaître sur la rose. Celle-ci est très obstinée, quand elle veut quelque chose, elle le veut et elle l’obtient, utilisant tout les moyens, bon ou mauvais, se fichant royalement de ce que penseront les autres, n’écoutant que son cœur, son instinct, chose positive mais également négative. Toujours écouter son cœur fait d’Ai une personne très impulsive, régissant à la moindre émotion forte. Quand elle est triste, elle pleure jusqu’à s’endormir. Quand elle est joyeuse, elle sifflote gaiement et est gentille avec tout le monde. Quand elle est embarrassée, elle bégaie, commençant à dire des choses totalement hors propos, comme parler du beau temps par exemple, en ayant les joues cramoisies, le teint tellement rouge qu’elle pourrait rivaliser avec une tomate et bien sûr, le regard fixant le sol et les oreilles rabaissées. Quand elle est en colère, elle se défoule sur quelque chose, quelqu’un, jusqu’à que le calme soit revenu dans le cerveau. Assez complexe la demoiselle, car elle est d’un côté, extravertie et d’un autre, plutôt assez introvertie. Bon, bien sur que non, Ai n’est pas débile, juste qu’elle a un peu de mal à contrôler ses sentiments. Mais la neko serait capable de sacrifier sa propre vie pour sauver celle d’un autre, lui créant quelques problèmes, à elle et son entourage. Car comme je l’ai dit plus haut, Ai est très possessive et est extrêmement protectrice. Quand il s’agit de quelque chose de précieux pour la demoiselle, celle-ci ne réfléchit plus et n’écoute plus que son cœur. Encore heureux qu’elle ne donne son amitié et sa confiance aussi vite. Car oui, Ai est très méfiante. Très méfiante avec les humains et assez intriguée avec ses semblables.

C'était un jour pluvieux. Les nuages gris recouvraient le ciel de leur couleur maussade et la pluie tombait abondamment, semblant ne pas vouloir s'arrêter. Dans un village, déserté quelques jours plus tôt par ses habitants, deux nouveau-nées semblant avoir été abandonnés, recouvert de simples et sales morceaux d'haillons, elles pleuraient. Dans cet endroit hostile et sans vie, on pouvait très clairement entendre les cris et pleurs des nourrissons.
Un voyageur portant un gros sac derrière lui, allait enfin pouvoir rentrer chez lui se reposer, enfin. Fujimoto Inoue était son nom. Depuis 15 ans, il avait voyagé partout dans le monde, étant archéologue et chercheur. Faire des fouilles, des recherches, comprendre l’époque d’avant, comprendre nos ancêtres … Bref, ce métier était épuisant, mais passionnant et surtout, fascinant. Aujourd’hui était le jour de sa démission. Maintenant trop vieux pour ce travail qui lui demandait beaucoup d’énergies, énergie qu’il n’avait plus. Il partait à la retraite et aujourd’hui, il rentrait enfin chez lui. Mais pour ce faire, il fallait passer par un village, et pas des plus accueillants d’ailleurs. Le vent soufflait fort et cela faisait claquer les portes et fenêtres. La pluie était abondante, faisant de la terre, de la boue. Le ciel quant à lui, était sombre, renforçant le côté sinistre de cette ville inhabitée. Inspirant un bon coup et tenant fortement son parapluie, il avança. Lentement mais surement, évitant le plus possible de regarder sur les côtés, se concentrant pour regarder droit devant lui et ne faisant aucunement attention aux portes et fenêtres qui claquaient violemment. Une fois arrivé à la moitié du village et malgré tout le vacarme de la pluie et de ses portes et fenêtres, le vieux Fujimoto réussit à entendre des pleurs d’enfants. Il crut d’abord que c’était la fatigue, mais les pleurs s’intensifièrent et il dut se résoudre à aller voir d’où cela provenait, qu’il trouva vite d’ailleurs. A une minute de marche, sur sa gauche, il trouva deux nourrissons abandonnés qui pleuraient et hurlaient, ils avaient faim sans doute. Ce Fujimoto, n’ayant pas le cœur de les laisser mourir de faim mais surtout ici, il prit la décision de les emmener avec lui. Alors il vint s’asseoir sur le plancher, posant ses affaires à côté de lui puis il commença à border les deux enfants, tour à tour pour les calmer en attendant que la pluie cesse.
L’après-midi arrivant et la pluie se dissipant, le vieil homme décidé de reprendre la route, maintenant accompagné de ses deux nouvelles petites filles.
Une semaine passa. Ils étaient enfin arrivés au village natal de Fujimoto. Sans plus attendre, le vieil homme se dirigea vers sa maison, impatient de la retrouver. Une fois devant celle-ci, il sortit la clé, la mit dans la serrure et tourna trois fois avant d’ouvrir la porte. Evidemment, c’était poussiéreux, mais malgré cela, il était heureux de retrouver son chez-soi. Il déposa les deux nourrissons chez la voisine, le temps de nettoyer la maison entièrement et chasser quelques petites bêtes. Mais avant cela, il leurs donna un nom. Celle qui avait plus de cheveux était Ai. L’autre serait Akane. Ai et Akane Inoue … Cela sonnait bien. Après avoir échangés quelques mots avec les habitants du village, il se mit au travail et pendant une semaine, il nettoya cette maison, avec l’aide de quelques bons vieux amis. La semaine du « Nettoyage intensif de la maison du vieux Fujimoto » finit, il put enfin se reposer, avec Ai et Akane.
Il éleva les deux petites filles comme ses enfants, leurs apprenant les bonnes manières, le bon et le mauvais, les amenant à l’école, leurs faisant découvrir les joies de la vie, qu’il n’existait pas que des personnes gentilles et qu’il pouvait avoir des personnes avec de mauvaises intentions … Bref, faire ce qu’un père devait faire. Bien entendu, vu qu’il n’y avait pas « la mère », c’était un peu dur, surtout Akane qui était maladroite et faisait intentionnellement, pleins de bêtises. Bien sûr, il y avait Akane mais elle n’arrangeait pas tellement les choses. En fait, elle faisait empirer les choses. Oui, les sœurs Inoue étaient très difficile à élever, mais chaque jour avec elles étaient amusants pour Fujimoto.
Mais malheureusement, ce bonheur aux Inoue fut vite enlevé. Un jour de pluie, comme le jour où Fujimoto les rencontra, on vînt toquer à la porte. Plutôt violement d’ailleurs. Et sans même prendre le temps d’attendre que le vieil homme ouvre la porte, on la défonça. « On » sont ces hommes en noirs, armés. Ai ayant entendu le vacarme, quitta sa sœur un instant dans le jardin pour voir ce qui se passait à l’intérieur. Elle lança un regard furtif depuis sa cachette et quand elle comprit la situation, elle courra vers sa sœur pour lui dire de s’enfuir sans lui poser de questions. Akane s’exécuta sans poser de questions comme Ai lui avait ordonné. Et pour faire gagner du temps à Akane, Ai fit diversion en allant dans le salon, se mettre entre son père et ces inconnus. Elle les insulta et se prît plusieurs coups, se tordant de douleur par la suite avant d’être embarquée dans une étrange voiture, ayant pour seule vision, son père en train de courir après la voiture avant de perdre connaissance.
Après avoir reprit ses esprits, Ai se retrouva dans une cellule crasseuse avec seulement un futon qui lui aussi, semblait malpropre. En quelque sorte, cela ressemblait aux cellules dans les prisons qu’on pouvait voir à la télé. Ai se releva avec difficulté ayant horriblement mal au ventre et regarda derrière les barreaux, essayant de voir quelque chose qui pourrait la servir pour sortir de cette cellule sordide. Mais voyant qu’il y avait des gardiens, elle abandonna vite l’idée de s’enfuir de là. Elle accepterait son sort, qu’importe ce qu’il lui arriverait, si sa sœur est saine et sauve, pour elle, ça suffirait. Elle s’installa dans un coin de la chambre et replia ses jambes contre elle, et ne changea pas de position, ayant le regard vide, comme si elle était déconnectée du monde jusqu’au jour où elle entendit la voix de sa sœur. D’un bond elle se leva et colla son visage contre les barreaux, voulant vérifier si c’était bien sa sœur, sa chère et petite sœur Akane. Voyant son visage, Ai fut prit d’une grande colère et essaya de détruire ses barreaux, attirant toute l’attention des autres enfants, sa sœur de même mais aussi des gardiens. Il fallu beaucoup de gardiens pour la calmer, on lui donna d’ailleurs deux calmants.
Quelques semaines passèrent et Ai s’était enfin réellement calmée, ne cherchant plus à s’enfuir avec sa sœur, avec des plans totalement tordus. L’espoir de s’échapper d’ici était de quasi-nulle. C’était juste impossible. Pas avec cette sécurité. Donc elle abandonna l’idée qu’il y avait toujours de l’espoir. Dieu était injuste avec elle. Malgré toutes ses prières la nuit, malgré toute sa foie, rien ne marchait. Et elle retournait toujours à la case de départ –obtenant des coups en bonus. Son corps lui faisait mal partout. Elle avait pleins de bleus sur le corps. Son ventre criait famine. Elle avait faim. Sa gorge était déshydratée. Elle avait soif. Et elle était sale. Partout. Elle détestait Dieu. Elle détestait cette vie. Elle voulait juste s’enfuir de cet endroit avec sa sœur. Reprendre cette vie paisible d’avant, avec Fujimoto, dans cette chaleureuse demeure. Et puis … Ai voulait voir sa sœur. Car les seuls moments où elles pouvaient se voir, c’était dans la salle d’expérience, et encore … Un regard furtif avant d’être séparées et d’être mise à l’autre bout de la salle. Et cela continua, jusqu’à leurs 13 ans, où leurs mutations fut enfin finit. Une queue et des oreilles de chat, puis cette agilité et cette rapidité …
Bien sûr, maintenant qu’elles étaient des neko, on pouvait enfin les vendre. On les emmena alors dans une animalerie faite pour. Ai fut tellement heureuse de retrouver sa petite sœur qu’elle lui fit la promesse de ne plus jamais être séparée d’elle. Et depuis deux ans, Ai essaye de dissuader les acheteurs de les acheter, ou encore d’acheter sa sœur.