Une vie monotone enfermée dans une petite cache de fer avec des barreaux qui vous empêche de sortir de celle-ci, de temps en temps, vous sortez la main pour dire d'attraper les choses invisibles qui se montrent à vous. Les gens vous observent de haut dans vos caches qu'on pourrait appeler prison, il vous garde, puis il regard votre prix et observe vos compétences. Peut-être pas chance, vous leurs plaisez et ils décident de vous acheter, mais quand vous arrivez chez eux, vous ne menez pas toujours la vie que vous auriez désirés vivre. La plus part des personnes qui entrent dans la boutique qui vous empêche de voir la lumière du jour, ce sont des pervers ou encore des personnes qui recherchent un ou une esclave pour s'amuser la plus part du temps à la battre ou à le battre. C'est ainsi que se passe la vie d'un neko ou d'une neko, est-ce que c'est une vie?

Tranquillement installée dans le fond de ma cache, je n'osais pas regarder les personnes qui allaient et venaient dans la boutique. Ma timidité étant plus grande que ma curiosité, je restais renfermée sur moi-même et je me mettais à parler aux autres que quand la boutique était calme, donc quand les lumières dorées devenaient lumières totalement ténébreuses. J'étais d'ailleurs la neko la moins observée dans la journée, car les gens avaient peurs que je sois malade, c'était pour cela, d'après eux, que je restais dans le fond dans ma cage. Ils étaient tous, ou presque tous, des gens s'en coeur qui ne pensaient qu'à acheter ce que la plupart appelait des "jouets". Nous étions traités comme telle par la moitié des personnes qui peuplaient le monde, j'avais rarement entendu une personne dire que nous étions mal traités. Notre créateur était quelqu'un que nous détestions, parce qu'il nous as offert cette vie de misère et de malheur, pourquoi nous faire ça? Nous avons une queue et des oreilles de chat, et alors? Nous aussi nous sommes humains!

La queue bougeant à peine, le tintement de la cloche se fit entendre très tôt le matin, les yeux qui s'entre ouvrèrent à peine, je resta la tête posée sur mes mains. J'étais un peu comme un chat, allongée en boule pour dormir tranquillement, mais comment voulez-vous dormir avec ces gens qui venaient tôt le matin pour vous regarder comme si vous étiez des animaux de cirque? Enfin, c'était ce que nous étions, nous avions une apparence humaine, nous savions parler, mais nous avons des oreilles et une queue. D'ailleurs, est-ce que nous sommes nées ainsi? Ou est-ce que avant nous étions des humains? C'étais ces questions qui nous revenaient à chaque fois en tête dès que les allés et venus des humains se faisaient moins présent. Ce matin là, d'ailleurs, le froid se faisait sortir jusqu'à ma cache qui était dans un petit coin sombre de la boutique. J'étais la moins recherchés, il est vrai que le vendeur devait avoué que j'avais de bonne capacité, mais la timidité qui m'habitait faisait peur aux personnes.

Puis, il y eu un bruit aujourd'hui, un bruit différent des autres jours. Un petit voix se fit entendre au niveau de la porte, quelqu'un venait d'entrer, mais le bonjour qui annonça sa présence était différent des autres bonjours. Pour autant, je n'osa relever la tête, ni même me tourner pour regarder qui était entré, après tout, s'il était entré ici c'était pour la même raison que tout le monde. J'entendis son pas qui se baladait un peu partout dans la boutique, il semblait l'inspecter minutieusement, c'est alors que son pas fut plus bruyant. Il s'approchait petit à petit de ma cache, ce qui me fit tourner l'oreille pour mieux l'écouter, c'est alors que le silence fut totale. Un silence un peu de mort, mais aussi un silence pesant, je ne savais pas ce qu'il faisait, mais ce qui était sûr c'est qu'il était devant ma cache. La voix, une voix masculine, devant ma cache, une voix de pitié, une parole plein de sens, dans un monde sans logique. Je bougea enfin.

Cette journée était différente de d'habitude, d'abord ces mots, ces mots qui n'avaient presque jamais été entendu dans cette boutique. Puis, le fait que je bouge enfin de mon coin sombre pour observait depuis longtemps, un humain. Même le vendeur fut étonné de voir que j'avais bougé, il avait l'habitude de me voir tournait le dos à n'importe qui, mais cette fois c'était le jour de miracle. Mon regard de félin se posa sur le jeune garçon au trait dur, mais qui montrait de la compassion pour nous, nous neko que nous sommes. Je l'observa longuement avant d'ouvrir la bouge pour lui parler.



Puis, je me rendis compte que je venait de parler, je mis mes mains sur ma bouche et je recula jusqu'au fond de ma cache. Enroulant ma queue autour de mes jambes, baissant les oreilles et la tête, je dis d'une petite voix.

J'observa longuement le jeune garçon aux cheveux roses et au grain de beauté, qui d'ailleurs avait attrapé une mine qui faisait quelque peu... Peur? Je devais quand même avouer qu'il y avait des traits plutôt sévère et je n'arrivais pas à savoir qu'elle était son expression, est-ce qu'il n'essayait simplement pas de me rassurer? Je resta dans le fond de ma cache, à l'observer de mes yeux verts perçant, je m'étais excusé simplement parce que j'étais une neko, je n'avais aucunement le droit de dire ces mots qui étaient pour le vendeur... Hum... Je ne savais pas comment l'expliquer, mais jamais j'aurais dû dire ces mots, la paroles est d'argents, mais le silence est d'or. J'observa vite fait sa main qui serrée les barreaux de ma cache, je l'observa avant de porter mon attention de nouveau sur lui, lui qui venait de me parler à nouveau. Ces questions étaient quelque peu gênante pour moi, car lui répondre franchement en présence du vendeur était assez compliqué.

Je pouvais bien lui répondre, d'ailleurs j'étais sur le point de le faire de temps en temps, il faut bien exposer son point de vue à tout le monde, mais voilà que les ennuies arrivèrent à grand pas. Le tintement de la cloche se fit de nouveau entendre, c'était se tintement habituellement qui disait long sur la personne qui rentrait dans l'animalerie, c'était simplement un homme sans grande politesse. Il farfouilla un peu partout dans l'animalerie avec les mots qu'on avait l'habitude d'entrer à longueur de journée, puis il trouva enfin ce qu'il recherchait, d'ailleurs il ne se contenta pas d'une seule neko, mais de deux. Il l'observa vite fait de ma cache, sans pour autant vouloir le voir de plus, ces humains là étaient tous lais et ne valait pas le coup d'être vu. Je plaignait les deux jeunes nekos qui avaient été choisis, on ne pouvait rien faire pour elles, tombait sur un pervers, c'était la pire des choses... Puis le silence de mort qui régnait dans la boutique à chaque fois que des nekos se faisaient acheter, fut rompu par la voix dure du garçon qui s'était arrêté devant ma cache et qui m'avait parlé.

Je le regarda de nouveau me demandant bien quelles étaient ces pensées envers nous, nous nekos que nous sommes. Il semblait être affligé de voir comment nous étions traités, mais le fut encore plus quand il adressa à l'homme qui venait de rentrer, il l'avait fait bien rire en plus. Manque de chance pour moi-même, son attention se porta sur la neko que j'étais, d'habitude les gens me fuyaient, car ils ne voyaient que mon dos, lui au contraire voyait mon visage. Ce qui me déplus, c'est que justement je lui plus, maudissant intérieurement ce hasard désastreux, je regarda le jeune humain. Il était tout autant énervé que moi, mais il ne pouvait rien faire, il ne semblait pas très vieux et ni très riche, il n'avait aucun pouvoir sur les adultes comme nous tous. Puis l'homme pervers passa sa main à travers les barreaux, certainement pour m'attraper ou encore me caresser, il voulait certainement comme tout hommes pervers, nous faire des choses. Quand je vus sa main se rapprochait de moi, je pris peur, j'avais tellement peur, mais je la surmonta, je la surmonta rapidement, car ce garçon étrange m'avait donné une étrange sensation. Serrant les poings, j'observa dans l'obscurité la main se rapprochait, puis sans prévenir, je sauta dessus pour la mordre de toutes mes forces.

L'homme poussa un cris strident avant de me repousser violemment, mais mon action eut l'effet inversé par rapport à ce que je croyais. Il ordonna au vendeur d'ouvrir la cage, il comptait m'acheter, mais avant ça il voulait m'apprendre qui était le maître. Je me tapis de mieux que je pouvais au fond de ma cage, baissant les oreilles et cachant ma queue entre mes jambes, quand le vendeur arriva avec ses clés. Si seulement ce garçon étrange pouvait m'acheter, étant arrivé avant le vieille homme, il avait des droits sur moi. Quand la cage fut ouverte, l'homme s'accroupis pour m'attraper les cheveux avec sa main ferme et il me tira en dehors de celle-ci. Il me jeta contre les autres cages, je ne pus bouger et je me mis en boule comme si cela aller me protéger des coups qu'il allait m'affliger. J'avais agis sur le coup, mais personne ne pouvait me sauver, enfin c'est ce que je croyais...

Spoiler:

J'étais prête à recevoir n'importe quel coup, après tout c'était le destin qui nous attendait à tous, nous étions des nekos, des jouets et non des humains. Toujours dans mes positions, je n'osais pas regarder la scène de face, il est vrai que je l'avais provoqué, mais je ne pouvais voir la vérité en face, cette vérité si cruelle... J'entendis sa voix roque et monstrueuse, mes oreilles se plaquèrent sur ma tête et je ferma les yeux priant pour que se supplice passe rapidement, j'étais complètement replié sur moi-même. C'est alors que sa phrase se perdit dans les méandres du silence, je n'entendis pas la fin de cette phrase et d'ailleurs je ne ressentis rien, comme si quelque chose avait empêché le moment fatidique d'arriver. J'entendis d'un coup un bruit plus fort que les autres, je releva un petit peu la tête et je fis que l'homme qui voulait m'acheter s'était fait projeté contre les cages des autres nekos. Je la tourna de quelques centimètres pour voir le jeune homme aux cheveux roses, le pied encore à moitié levé prouvant qu'il était l'auteur de cette attaque. C'est alors qu'il dit une phrase qui m'étonna, car je croyais que j'étais seule, que personne n'allais venir me sauver, mais il l'avait décidé. A voix haute et en traitant le vieille homme par la même occasion, il me désigna comme étant sa neko, il est vrai que par se fait il pouvait avouer que j'étais un jouet, mais il m'aida plus qu'il ne me blâma. M'aidant à me relever, il demanda mes papiers d'adoption au vendeur, mais il valait bien s'en douter que l'autre pervers n'était pas du genre à lâcher l'affaire.

Pour autant, le jeune homme ne se laissa pas faire face à ce vieux, il me protégea en me cachant derrière lui et se montrant de toute sa hauteur, il tint tête à l'homme. Pour m'avoir, il était prêt à donner plus que je ne valait, d'accord c'était gentil de sa part, mais n'est-ce pas un peu dangereux? On devait bien dire que si cet homme avait les moyens de s'acheter au moins trois nekos, il ne devait pas être du genre pauvre. Le vieux pervers abandonna tout de même, ne pouvant rivaliser en taille et en musculature avec le garçon aux cheveux roses, il partit en sifflant telle un serpent, prenant les deux jeunes nekos avec lui ce qui me fit d'ailleurs mal au coeur pour elles. Le jeune garçon ne semblait pas très riche, je ne pouvais lui en vouloir de ne pas savoir sauver les deux jeunes nekos, mais c'était douloureux, il est vrai que j'en avais vu partir des nekos avec des pervers, c'est le fait que j'ai été protégé et vendu à quelqu'un de bien qui rendait la chose plus dure. J'observa vite fait du regard mes amis, ces nekos, tous ceux qui étaient comme moi, ils m'observaient eux aussi et pourtant, au lieu d'être jaloux, ils semblaient heureux pour moi, pourquoi? Je ne le savais pas ...

Le garçon au grains de beauté put enfin tenir mes papiers d'adoptions en main, il les lissa tout en les remplissant avec grande attention, c'est alors que je l'entendis prononcer vaguement mon prénom. Puis le vendeur lui dit la phrase habituelle, nombreux étaient les nekos qui avaient perdu leurs identités à cette étape des formulaires. Je ferma les yeux priant pour qu'il ne le change pas, mais à ma grande surprise il me demanda si je voulais le changer, je l'observa avec de grands yeux comme s'il était devenus un martien ou un être étrange pour moi. C'était de nouveau la première fois que j'entendis quelqu'un prononcer ces mots, je m'y attendais vraiment pas et j'en perdis d'ailleurs ma langue qui n'était pas bien pendu pourtant. Je tenta de reprendre mes esprits ce qui fut assez compliqués, mais quand j'y arriva, je lui bégailla ces quelques mots.



Je ne savais pas dire si ce prénom que je possédais été celui que j'avais avant d'être neko, si je suis née humaine, ou si s'est celui qu'on m'a donné à ma naissance, mais je voulais le chérir de tout mon être. Il était la seule preuve de notre présence dans ce monde cruel. Il était la seule chose qui nous reste, nous avons tout perdu, notre vie, notre liberté, mais pour l'instant quand nous sommes dans ces cages nous gardons encore notre identité. Au moment de l'adoption, la plupart des nekos la perde, mais si j'ai la chance de pouvoir la garder, je tiens à la saisir, je tiens à rester Ace, Ace la petite neko timide. Plus fort, je lui dis.

Je continuais d'observer le garçon aux cheveux roses qui m'avait acheter pour m'empêcher de finir avec le vieux pervers, d'ailleurs je ne savais pas son nom, mais cela n'était pas si grave vu qu'il était mon maître maintenant. Par son expression et ces paroles qui n'étaient pourtant perceptible par l'oreille humaine, je pouvais savoir que je lui causais quelques problèmes. Je ne voulais pas l'embêter, au contraire, je voulais l'aider, mais je ne savais pas comme m'y prendre. Les seules choses que je savait bien faire, c'était chanter et faire la cuisine, mais je ne pense pas que ça lui sera d'une quelconque utilité. Il était donc à noté que je n'étais pas au courant que les garçons n'étaient pas tout le temps très doués pour la cuisine, mais comment le savoir alors que j'ai tout le temps vécu dans une cage. C'est alors que je me rendis enfin compte que le vendeur avait tendu la laisse au jeune homme, je le regarda me demandant s'il allait me la mettre, mais sans rien dire il sortit de la boutique. M'empressant, je le rattrapa, mais mon attention fut totalement attiré par la ville qui était magnifique, c'était la première fois que je la voyais de mes propres yeux et non à travers la vitre. Tellement que j'aimais regarder la ville, je ne faisais pas attention au froid qui me mordait de partout, mais quand je sentis une chaleur sur moi que je vins sur terre.

Je regarda le garçon qui s'était tourné pour me mettre sa veste sur mes frêles épaules, je l'observa sans vraiment comprendre pourquoi il avait fait ça, mais je lui souris timidement espérant le faire un peu sortir de ces songes. Je ne savais pas quoi lui dire, car il est vrai que maintenant par ma faute, les gens devaient le regarder différemment maintenant pour ceux qui trouvait honteux que les gens achètent des nekos, il devait être affliger. Je n'avais pas d'idée pour l'aider, alors je le suivis dans le silence le plus totale bien que j'aurais aimé découvrir la ville, je ne savais pas encore ce qui allait m'attendre, mais je pense que cette vie sera mieux que celle que je menais dans ma petite cache de fer. Je pensais encore aux autres nekos, surtout aux deux jeunes qui avaient été achetés au vieux pervers, c'était ce qui attendait tous nekos sauf que moi, j'ai eu de la chance. Pourquoi ais-je eu plus de chance que les autres? Qu'ai-je fais de plus par rapport à eux? Nous ne devrions pas mener une vile pareil, c'est injuste, mais nous ne pouvions rien faire...

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