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 La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]

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Sweety
Moi, c'est Sweety.

Neko doux

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Un mot à dire ?:: Je suis une neko de luxe è.é

La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Empty
MessageSujet: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] EmptyDim 8 Jan - 21:04

    Encore et toujours des rendez-vous pour des adoptions. Des annulés avant l’heure, des uns qui se sont mal passé et d’autre qui n’ont même pas passé la porte. Il faut dire que le vendeur était encore plus exigent que d’habitude. A force ça devenait lassant. Je me demandais même si un jour j’allais sortir d’ici, mais bon au moins je n’avais à obéir à personne et j’avais une cage à moi toute seule. Je n’avais pas à me plaindre, étant une neko de luxe, ma cage était spacieuse et mes repas mangeables. Comparé à certains autres je n’avais vraiment rien à redire. Enfin de compte j’étais la chouchoute du vendeur, donc je n’avais pas à avoir peur. Ce n’est pas moi qu’il allait fouetter ou autre. Il m’avait souvent appelé sa petite perle, je savais le remettre à sa place. Je n’hésitais pas à cracher et à sortir mes griffes, sans jamais m’en servir. Il n’avait pas à poser ses sales mains sur moi, sinon je mords. Il était peut-être la personne qui me possédait en ce moment même mais ce n’était pas lui que j’allais obéir et que je servirais. Il ne m’avait pas acheté, c’est lui qui me vendait. Je n’obéirais qu’à l’homme riche et puissant qui m’achèterait. Encore fallait-il attendre qu’il montre le bout de son nez. C’était chiant… je détestais attendre.

    09 :00 – Mardi

    « 10'000 yens ? Tu ne veux pas que je te l’échange contre un morceau de pain aussi ! Sors de mon animalerie et ne reviens plus jamais ! Gamin Stupide… pfeu… »

    Encore un rendez-vous qui tourne au vinaigre. J’étais encore assise dans la salle de rencontre. A vrai dire j’étais même assez heureuse que le rendez-vous n’est pas abouti en adoption. L’homme… enfin non… le jeune homme qui voulait m’acheter n’avait que 16 ans. Aucune virilité et avait plus l’air d’être un geek en manque d’autre chose. Je soupirais heureuse et me relevais passant une main dans mes cheveux impeccable me recoiffant. Je n’avais pas dis un mot, c’était le vendeur qui m’avait présenté. Il n’avait eu aucun mal à faire en sorte que la langue du jeune homme pende en face de la neko et qu’il commence à proposer les billets vert. Quand le jeune homme avait commencé à donner un prix, le vendeur avait rit à s’en briser les côtes. Il avait pris ce prix pour une plaisanterie, de mauvais goût certes, mais une plaisanterie tout de même. Les yeux du lycéen s’assombrirent ne comprenant pas pourquoi le vendeur se fendait la poire. Ce fut quand il redemanda le prix que le jeune homme comprit. Il marmonna timidement à nouveau le prix, alors que le vendeur commençait à devenir tout rouge. Je m’amusais à ce moment à faire tourner une mèche de mes cheveux dans mon index, alors que le regard de l’humain passait sur les formes généreuses de mon corps. Aucun doute, sur le fait qu’il voulait vraiment m’acheter. Mais il n’en avait vraiment pas les moyens. Je souriais sans aucune intention sachant très bien comment cela allait se terminer au final.

    Je me dirigeais à nouveau vers ma cage la refermant derrière moi. Je n’avais aucun autre rendez-vous de prévu de toute façon autant passé la journée à flemmarder et à ne rien faire. Comme un bon gros chat paresseux. Mais je vous interdis de dire que je suis grosse. La neko qui se trouvait dans la cage d’à coté, une vraie folle hystérique complètement cinglée qui passe ses journées à tourner au rond tel un clebs arriéré qui essaye de choper sa queue en vain, commença à me parler sans que j’y prenne attention. Elle me demandait comment c’était encore passer mon rendez-vous. Elle, elle n’en avait jamais eu. Et vu sa santé mentale et son corps inintéressant, J’allais devoir la supporter encore un moment. Mais bon au moins j’avais de la compagnie à pars ce vendeur complètement parano et stupide. Encore un rendez-vous loupé… combien allais-je devoir en passer encore sans être adoptée ? Le temps me devenait insupportable.

    15 :00 – Samedi . (4 jours après)

    Aucun rendez-vous depuis mardi. Quel ennui… Et comme ça je n’avais même pas le droit de sortir de ma cage, je commençais à étouffer sérieusement. Je soupirais alors que ma voisine en était à son millième tour de sa cage. Elle me rendait folle à tourner tout le temps. J’allais craquer.

    « Dis… toi… oui toi. »

    Elle s’arrêta et me regarda avec ses grands yeux violets. Elle avait l’air d’un enfant hyper actif, c’était ridicule.

    « Tu peux pas arrêter de tourner dans tous les sens. Tu me donne la gerbe. »

    Elle continua de me regarder avec ses grands yeux alors qu’ils commençaient à devenir moins sérieux comme si elle était triste par ce que je venais de lui dire. Je soupirais, je n’aimais pas être la méchante de l’histoire, même si mon caractère pouvait amplement porter à cela.

    « Non mais le prend pas mal. Déjà que t’es pas super niveau physique si tu te comporte comme une hystérique c’est pas comme ça qu’on va vouloir t’adopter. »

    La jeune neko était presque sur le point de pleurer. Non mais la galère quoi… Y a des gens on peut vraiment rien leur dire. C’est ridicule. Je lui demandais de s’approcher de ma cage, puisque la mienne et la sienne était presque collée je n’avais aucun mal à lui faire ce que je voulais. Je lui demandais de ne pas bouger pendant quelques instants. Ce qu’elle fit. J’essayais d’arranger un peu ses cheveux les détachants. Ses longs cheveux bleus étaient mignons quand elle les détachait. Pourquoi elle ‘avait jamais eu cette idée ? Je me retirais, reculant au milieu de ma cage et la regardait. Maintenant elle avait l’air présentable.

    « Tu vois. Comme ça t’es parfaite. Maintenant tu n’as qu’à apprendre à te tenir. Sois le plus froide possible. »

    « Le plus froide ? Pourquoi ? … Je préfère être joyeuse c’est mieux. »

    Je soupirais ne lui répondant même pas. Sourire et être joyeux et tu deviens comme n’importe quelle poupée, tu tombes sur n’importe quel type et tu vis une vie des plus stupides et des plus ennuyeuse. Jamais je ne m’abaisserais à ce genre de choses. Il en était hors de question.

    09 :00 – Dimanche

    « Les filles, les filles. Soyez prêtes mes précieuses, aujourd’hui va peut-être être le plus beau jour de votre vie et de la mienne aussi. ~ »

    Pourquoi ce vieux stupide avait-il l’air de si bonne humeur ? Je ne tardais pas longtemps avant de le savoir. Aujourd’hui même nous allions avoir une très importante visite. La visite d’une personne célèbre qui venait chercher une femelle pour lui tenir compagnie. Quelqu’un de riche ? C’était ma chance. Je n’attendis pas avant de me préparer et de me faire le plus coquette possible. Aujourd’hui était mon jour j’allais enfin sortir de ce trou à ras.

    On n’attendit pas longtemps avant que l’homme, dans une trentaine d’année, extrêmement viril et beau ne passe la porte. C’était le genre de maitre assez strict et qui ne vivait pas dans la rue. Mes oreilles en remuaient d’impatience. Je n’avais aucun doute. C’était moi qu’il allait choisir. J’étais la meilleure vente de ce magasin, il ne pouvait pas se refuser ce plaisir. Pas une personne de ce rang là. Il passa rapidement en face de toute les neko du magasin et s’arrêta vers moi et ma voisine. Il nous dévisagea et se tourna vers le vendeur.

    « Elle. Rapidement je vous pris. »

    Yes ! Je venais d’être acheter. Je sortais déjà de ma cage et je me dirigeais vers mon nouveau maître quand il se tourna vers moi les yeux grands ouverts.

    « Retourne dans ta cage toi. Je ne parle pas de toi. Mais de la petite mignonne aux cheveux bleus. »

    Quoi ? … Ma voisine ? … J’étais totalement écœurée. Le vendeur me remit sèchement dans ma cage et sortit ma voisine de la sienne pour la diriger vers son nouveau maître. Celle-ci ronronna et se frotta contre le torse de son maître. Stupide… Écœurant… Elle faisait la belle. Mais pourquoi… Ce fut la même question qui sortit des lèvres du vendeur.

    « C’est simple… Elle est trop froide. Aucune personnalité. Elle est magnifique sans aucun doute. Mais je ne donne pas autant d’argent pour un simple verre décoratif vide… »

    Je vois…

    20 :00 – Dimanche (7 jours après)

    J’avais perdu tout espoir d’être adoptée un jour. Je me laissais mourir à petit feu peu à peu… Ce qu’avais dit cet homme ce jour là sonnait dans ma tête comme le refrain d'une musique qu’on n’arrive jamais à oublier. Je comprenais ce qu’il voulait dire… A force de vouloir me donner un genre j’avais fais l’inverse… Mais il pourrait rêver pour que je change. Je valais mieux qu’un chat errant qui va se frotter aux jambes des humains pour qu’on lui donne à bouffer. Je préférais crever… enfin c’est ce que je croyais…

    C’était calme ce soir. Rien à redire. Je m’ennuyais maintenant que je n’avais plus ma voisine pour m’énerver à coté. C’était tellement calme que sa me rendait encore plus folle que quand elle tournait en rond dans sa cage. Je soupirais… La cloche de la porte d’entrée sonnait, mais je ne relevais pas la tête. Ce n’était certainement pas pour moi. Les bruits de pas s’entendaient. Le client faisait le tour des neko. C’était certainement un homme… mais cela n’avait plus aucune importance. J'avais perdue ma chance… j'allais crever ici.


Dernière édition par Sweety le Mer 9 Mai - 17:30, édité 1 fois
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Yoichi Kizumi
Moi, c'est Yoichi Kizumi.

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] EmptyLun 20 Fév - 1:40

    Le soleil se lève, c’est le matin, les oiseaux chantent, c’est une magnifique journée des plus banales qui commence… C’est comme ça que débutent toutes mes journées à vrai dire, mais il vaut mieux ça pour l’instant avant que les jours de pluie et de froid arrivent. Je me levais doucement mais surement de mon petit lit, repoussant avec tristesse mes draps tout chaud et confortable au bout du lit. Comme un zombi, après avoir mit mes chaussons troués je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche. Pour moi c’est simple et net, si je ne prends pas de douche le matin, je resterais comme une loque toute la journée, j’ai absolument besoin de cela pour me réveiller, et puisque l’eau est encore gratuite, pourquoi s’en priver mais bon, tout ça on s’en fou. Quoi qu’il en soit, j’avais prit ma douche, puis je m’étais brossé les dents, peigné, pomponné jusqu’au dernier détaille devant le miroir tout ça pour finalement passer comme un fou mes mains dans mes cheveux, les dépeignant avec soin...

    Ho non ne croyez pas que j’allais m’habiller et me soigner comme un gentleman pour aller travailler dans une respectable entreprise, aujourd’hui j’allais travailler dans un Fast-food pour aller nettoyer le sol. Et pour se faire, je venais d’enfiler les affaires les plus moches et les plus banales du monde. Maintenant réveillé et prêt, il était temps que je sorte, je pris un sac à dos de lycéen, j’enfilais de vieilles chaussures usées puis j’ouvris la porte en grand de mon petit appartement pour sortir. Ha ! J’allais presque oublier de prendre mes lunettes, je sortis après les avoir mises sur le nez. Pourquoi tout cet accoutrement totalement négligé vous me diriez ? Pour ne pas me faire reconnaitre tout simplement. Il ne fallait surtout pas que des gens me reconnaissent, il fallait juste que je passe inaperçu, comme un simple étudiant qui va travailler pour se faire de l’argent de poche.

    J’étais partit, tout content, j’avais enfin trouvé un petit boulot qui me permettrais de remplir ma tirelire pour pouvoir mettre des sous de cotés. Il fallait absolument que j’y arrive cette fois-ci ! Hee… Comment-ça cette fois-ci ? Et bien oui, je n’ai aucune expérience dans quelque domaine que ça soit, autant dire que je suis mal barré, sans parler des innombrables petits boulot que j’ai foiré jusqu’à maintenant… J’aurais même plus de chance de trouver un travail sérieux en donnant une feuille blanche qu’en donnant mon CV. Enfin bon, courage !! Je venais d’arriver devant le Fast-food, j’étais pile à l’heure, j’entrais donc à l’intérieur, me présentant à l’homme qui venait de m’accueillir. Il me présenta rapidement l’intérieur du restaurant puis il m’amena aux vestiaires, ou il me donna un uniforme vraiment très moche. Au moins là dedans, aucun risque qu’on me reconnaisse, c’est sur.

    « Ha et, c’est quoi ton prénom déjà ? »

    « Hee… Kazuma monsieur. »

    « Très bien, tu commenceras par passer la serpillère avant l’heure d’ouverture, et j’ai pas besoin de te dire qu’il faut que sa brille ! »

    Super… Encore un qui se croie plus fort que tous car il dirige une équipe, enfin bref, j’avais hoché la tête positivement sans rien dire, faisant mon bon toutou même si j’avais horreur de ça, il me fallait cette argent, et je ne pouvais pas non plus donner mon véritable prénom, j’avais menti. Je venais d’enfiler mon uniforme, enfermant mes affaires dans le casier qu’on m’avait attitré, puis je pris mon amie la serpillère et je commençais à me faire tout le restaurant y comprit les cuisines. Il n’y avait que moi et l’autre zozo pour l’instant, mais petit à petit les autres employés arrivaient les uns après les autres se mettant au travail. Voila, tout était propre, et les clients commençaient à arriver en masse alors qu’il n’était même pas 11h. Je nettoyais les tables, les plateaux et les détritus que laissaient les clients sales jusqu’à ce qu’on m’appelle.

    « Hé le nouveau ! Viens voir, ya du travail ici ! »

    Quoi encore ? Je me déplaçais tout de même rapidement pour voir de quoi il s’agissait. L’un des employés avait laissé tomber une bombonne entière de soda sur le sol… Je n’avais plus qu’à tout nettoyer une nouvelle fois pour que tout ceci ne colle pas. Alors que j’étais en train de frotter le sol en faisant des mouvements de bras de plus en plus grands, je renversai accidentellement le seau d’eau, puis le cuistot glissa et tomba, entrainant avec lui tout un pacque de steak surgelé… Après ce cuisant échec, on m’a fait essayer d’autres travaille au restaurant. J’ai préparé des sandwiches, j’ai fait cuire des frites, j’ai du servir des clients, faire la caisse et relaver un peut tout à droite à gauche telle un forcené. J’ai tout essayé et… A chaque fois qu’on m’attitrait une nouvelle tache, il fallait que je fasse tout tomber, ou tout brûler, j’ai même faillit tuer un client… Finalement on me renvoyé dans l’après midi. J’étais devenu une catastrophe naturelle dans ce Fast-food. Je rentrai donc chez moi, en marchant lamentablement tout le long du trajet, l’argent que m’avait donné le chef en main.

    Une fois rentré chez moi, je m’affalais sur le canapé pour continuer à me morfondre sur mon sort. De toute façon… Quelle idée d’aller travailler dans un restaurant pareil, et un dimanche en plus !! Je me levai, puis je me dirigeai dans la salle de bain. Il était environ 16h, je me regardai dans la glace un long moment… Il était temps... Je me déshabillai pour reprendre une douche, histoire d’enlever cette insupportable odeur de frites grasses. En sortant, j’enfilai mon beau costard, une belle chemise blanche et légère, un pantalon noir, soyeux, une veste ouverte, noir également et encore plus douce que le reste, et une magnifique paire de chaussure longue et élégantes, d’un noir. Puis je me peignai avec beaucoup de soin, encore plus que ce matin, mais cette fois-ci pour paraître le plus élégant et le plus soigné possible. S’aillait je suis prêt. Je me regardais dans la glace… J’étais un autre homme. Beaucoup plus élégant, plus viril, paraissant plus vieux et plus sage, plus… Totalement l’inverse du gamin à lunette de ce matin bien que je sois ni l’un ni l’autre, mais je venais d’enfiler mon second masque. J’attrapai un petit sac à bandoulière pour homme, très sobre, glissant quelques effets personnels dedans puis je sortis de chez mois pour la deuxième fois de la journée. Heureusement que je n’ai pas de voisin, étant au dernier étage de ce petit immeuble pourrit. Une fois dans la rue, je me dirigeai vers les cartiers riches, pour accéder aux magasins prestigieux et chers. J’entrai dans l’un d’eux et j’allai dire bonjour à un ‘ami’, le vendeur du magasin en question.


    « Monsieur Kizumi !! Cela fait fort longtemps que je ne t’avais pas vue dit-moi ! »

    « Il est vrai que cela fait longtemps, j’étais en déplacements pour des affaires, tu vas bien ? »

    « Mais oui très bien, tout ceci me fait penser que j’ai un présent pour toi, en témoignage de notre bonne vieille amitié ! Tu pourras l’offrir à une charmante demoiselle que tu auras bien évidement courtisé, je ne me fait pas de soucis pour ça donjuan ! »

    Et oui, un tout autre langage, celui de ceux qui ont l’argent dans les poches. Il m’offrit une bague des plus somptueuse, je n’en avais jamais eu de comme ça entre les mains, elle était vraiment magnifique, et valait certainement très cher ! Grâce à cet abrutit de riche et à mon abus de gentillesse totalement dégoutant j’allais pouvoir la revendre et me faire un bon petit paquetolle de billets verts. Après avoir passé quelques minutes à faire le tour des magasins de riches à dire bonjour à tout le monde dans la rue, tout en charmant de belles demoiselles, le soleil s’était couché mais je continuais à trainer dans la rue. Voila mon passe temps.

    Je connais ces rues comme ma poche et beaucoup de monde me connait et me respectent pour ce que je ne suis pas. La lune me regardait, et je faisais de même en marchant sans pensées droit devant moi. Je ne réfléchissais même pas, j’étais simplement absorbé par ce ciel et cette soirée magnifique, bien plus calme et paisible que le matin que j’avais vécu. Tout ceci sans vraiment regarder ou je me dirigeais, et évidement, jusqu’à me perdre. J’avais largement dépassé mes rues habituelles, mais je n’étais pas totalement perdu bien évidement, je n’étais tout simplement jamais passé par cette endroit. Cette rue était un mixe de petits commerçants et d’habitations, mais rien d’intéressants. Je regardai ma montre, il était 18h passé, et à cette heure là tout les commerçants ont bien évidement fermé leurs portes, il était temps de rentrer pour moi, ma sombre journée allais s’achever.

    Alors que j’allais faire demi-tour j’aperçus de la lumière au loin. J’eu la curiosité d’aller voir quelle magasin pouvait être encore ouvert à cette heure-ci, ce qui est bien étrange évidement. Je me rapprochai donc de ce magasin pour pouvoir y lire à la lueur du lampadaire l’enseigne.

    « Kachiku Dorei ? Qu’est-ce que c’est comme sorte d’animalerie ? »

    Poussé par la curiosité une fois de plus, j’entrai dans cette animalerie d’esclave. Ma surprise fut compète, pleins de cages étaient disposé un peut partout dans ce grand magasin avec à l’intérieur des hybrides, des neko de toutes sortes se trouvaient là. J’en avais entendu parler plusieurs fois mais je n’en avais encore jamais vu en vrai, et je dois dire que c’est très impressionnant, ils ont tout d’humain mais ils sont en cage et possèdent des oreilles et une queue. Je commençais à m’avancer et à faire le tour des cages, observant les petits êtres à l’intérieur que tout à coup un homme me sauta presque littéralement dessus… Certainement le vendeur.

    « Bonsoir cher monsieur !! Je voie que nous avons une visite de marque ce soir, que puis-je pour vous ? »

    Cet homme pue l’arnaque et le pourrit à pleins nez… Mais étant donné qu’il ma flatté, je ferai bonne figure, cet homme à de la chance.

    « Bonsoir monsieur, et bien… Je ne suis pas trop connaisseur en matière d’hybrides, pourriez vous me renseigner ? »

    Maintenant que je suis entré dans ce magasin et que le vendeur ma accosté, autant jouer le jeu et m’intéresser aux hybrides, cela me donnera une raison de veiller plus tard.

    « Et bien tout d’abord laissez moi vous présenter mes petites perles, il en existe de toutes sortes, ce sont des neko, des humaines croisé avec des chats. Ils ont toutes une apparence humaine mais dispose de réflexes inhumain, d’un caractère très félin et bien évidement d’une queue et d’oreilles de chats. Ils sont tous très rare, et je peux vous garantir qu’il n’y a qu’ici que vous pourrez en trouver d’aussi beaux ! D’ailleurs, pour un beau jeune homme telle que vous l’êtes, vous serez surement attiré par des femelles, elles sont saines, vacciné, sans anomalies ! »

    « Hmm… Et bien pourquoi pas regarder ce que vous avez, par contre je serais plus tenté par des neko, je préfère les chats. »

    « Ho mais quel excellent choix ! Suivez-moi par ici, je vais vous montrer toutes mes hybrides. »

    Cet homme parle de ces êtres comme des bêtes, comme de la marchandise, et le simple fait de l’entendre parler de cette manière me donnais envie de vomir, je ne suis certainement pas saint dans mes paroles et dans ma manière de vivre, mais celui-là était bien pire que moi. Quoi qu’il en soit je le suivis regardant au passage les autres espèces.

    « Voila, elles sont toutes ici, je n’ai rien d’autre en stock hahaha !! »

    Assurément très drôle oui… J’hocha la tête en souriant, pour rester simple et hautain, il fallait qu’il croie que j’ai de l’argent, il pensait s’amuser avec moi, mais s’était tout simplement l’inverse, je m’amusais avec lui, et je dois dire que s’était très sadiquement jouissif. Je regardais les neko les unes après les autres, certaines extrêmement belles, d’autres irrésistiblement mignonnes, elles se tenaient toutes à genoux le sourire aux lèvres, heureuses de me voir, priant presque que je les adopte toutes. Etrangement, plus j’avançais dans le fond de la salle, plus les cages devenaient spacieuse, et plus les neko étaient entretenue et mieux vêtu, je regardai le vendeur qui avait le sourire aux lèvres.

    « Qui à t-il par là ? Ca me semble plus luxueux ? »

    « C’est exacte, les neko sont rangé par ordre de valeur, au début, les moins couteuses et les moins propres, et au fond, les plus belles et les plus soignées ! »

    Je ne pris même pas la peine de répondre, cette manière de ranger ces petits êtres m’énervait, mais je continuais à avancer vers le fond. A un moment, le téléphone sonna, le vendeur s’excusa et courut répondre à son appel. J’en profitai pour me diriger tout de suite dans le fond de la pièce pour voir ce qu’il appelait ses petite neko de luxe. En effet… Elles étaient magnifiques, vêtu de lingerie très sexy et très bien coiffées. Par contre il y en avait peu de comme ça, seulement trois ou quatre puis une cinquième cage en bout, à coté d’une autre vide. Déjà que ces hybrides m’intriguait, mais en plus le fait qu’il y en ait de luxe m’interpellais vraiment beaucoup. Je me rapprochai de la cage du fond, une petite neko m’attira l’œil. Contrairement aux autres, elle était couchée et s’en fichait totalement du fait que je sois là. Je m’accroupis devant sa cage et je la regardai avec intérêt. Elle ne se donna même pas la peine de lever la tête pour me regarder, pour voir qui était devant elle. Tout ce que fit cette neko, c’est soupirer.

    « Et bien petite neko ? Sa ne va pas ?... »

    C’est alors que le vendeur me resauta dessus avec un sourire plus grand que jamais…

    « Hooo !! Mais je voie que monsieur a le compta dans l’œil ! C’est ma plus belle neko !! Mon petit bijou, ma perle rare, la fierté de mon magasin ! »

    Je me redressai pour faire face au vendeur, le regardant puis regardant la cage assez sombre.

    « Il y a un problème avec cette neko ? Elle n’a pas l’air très vivace, ce n’est pas très encourageant… »

    J’avais l’œil qui brillant, et j’avais du mal à cacher un sourire que j’avais envie d’afficher, bien plus grand que celui du vendeur. Si s’était sa plus belle neko, et qu’elle était dans cet état là, je ferais tout pour lui faire baisser le prix ! Jouer avec l’argent j’adore ça ~

    « Non monsieur, rassurez-vous elle est en pleine forme, elle fait seulement une petite sieste, mais… Est-ce que vous voudriez que je vous la présente ? »

    Il est clair qu’il essaye de me charmer pour me la vendre, mais c’est tout à fait ce que je veux ! Et puis, même sans cette histoire d’argent, cette neko m’intéresse, c’est étrange qu’elle soit couché de la sorte alors que toutes les autres s’excitent devant leurs cages et puis même, il est vrai qu’elle est magnifique… Je n’avais jamais vu une créature aussi belle qu’elle, quelque soi la race, même humaine.

    « Pourquoi pas, elle à intérêt à valoir le coup d’œil ! »

    Et une petite phrase pour l’enflammer encore plus qu’il ne l’est, c’est si drôle de le voir pleins d’espoir si vous saviez. Il sortit de la cage la neko, mais il eu un peut de mal, car il faillit se faire griffer, je ne pus m’empêcher de rigoler tellement il était ridicule, puis on se dirigea tous vers une salle de rencontre. Cette neko était vraiment éblouissante, un corps fin et bien entretenue, des formes plus que généreuses à en perdre la tête, ses vêtements mettent bien évidement en valeur ses formes et sa grâce sans aucun doute, mais il n’y a pas que cela. Son visage est extrêmement beau et c’est certainement ce qui ma le plus attiré chez elle. Entouré de ses magnifiques cheveux blond platines, lisses et ondulé sur les pointes, sa petite bouille était à craquer. Une peau de pêche, fine et blanche, certainement très douce, des lèvres fines, et des yeux terriblement magnifiques d’un rouge orangé profond. Mais par-dessus tout, c’est son regard qui m’attirait. Il n’exprimait rien… Non pas que ce genre d’expression m’attire, mais ce n’était pas normal, et je sentais derrière ce masque là une très grande, trop grande tristesse… Elle était belle certes, mais elle était fascinante, comme mystérieuse, et j’avoue que j’aimerai beaucoup en savoir plus sur elle, par contre il faudrait que je me débarrasse du vendeur, car c’est certainement pas par lui que j’en saurai plus sur son état mentale. Car depuis tout à l’heure il blablatait sur elle, me racontant un tas de choses dont j’en avais strictement rien à faire, mais bon. C’est son blabla de vente habituelle, je n’allais pas le couper dans son élan.

    « Bon alors qu’est-ce que vous en dites cher monsieur ? »

    « J’en dis qu’elle na pas l’air aussi éblouissante que vous le dite, regardez là, je ne voie pas de sourire ! »

    « Je suis vraiment désolé pour ça monsieur… Si vous le désirez… »

    « Ho mais oui, si je la prends j’exige une baisse de prix, et une garantie au cas où elle ne me satisfait pas ! C’est sensé être votre plus belle neko et regardez moi ça ! Amenez moi la liste de ses anciens clients et aussi un devis d’estimation pour cette neko, sa me sera utile je vous prie ! »

    « Mais… Bien sur monsieur, je reviens tout de suite attendez moi ici. »

    Et voila comment on fait de un, pour baisser le prix, et de deux, pour être enfin seul avec cette neko. Il partit nous laissant tout les deux. Elle regardait le sol et restait totalement statique, toujours le visage vide, sans expression, elle semblait comme absente… Je me rapprochai d’elle jusqu’à être en face. Elle ne bougea pas, ne se méfiant même pas. J’aurais aimé qu’elle me regarde, mais pour ça il fallait que je la force un peu.

    « Excuse moi de parler comme ça, mais il fallait que je me débarrasse de ce gros lourdingue pour être enfin seul avec toi. »

    Je ne savais pas trop comment parler à une hybride… Alors tempi… Sa sera à ma manière. Je déposai tout délicatement ma main sur sa joue, elle était froide, mais extrêmement douce, tout comme je me l’étais imaginé, puis je relevai son visage vers le mien après une douce carrasse sur sa joue, tenant son menton.

    « Qu’est-ce qu’il ne va pas petite neko ? Pourquoi ce regard triste ?... »

    Ses beaux yeux me fixait à présent, je lui souriais mais avec inquiétude, comment une si belle créature pouvait afficher une expression pareille… Elle me fixait, m’observant, ma main sur sa joue…


(Nyu >< Gomen ma chérie... Je me suis un peut empoter j'en ai trop fait excuse moi :/ Je réduirais la prochaine fois promis ><" Je t'aime <3)
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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] EmptySam 7 Juil - 23:34

    J’eu un tressaillement pendant quelques instants. La porte de l’entrée ouverte, avait fait un énorme courant d’air dans la pièce qui, bien entendu, c’était amusé à venir me déranger. Il est normal que le vent vienne toujours au fond de la pièce. Je soupirais à nouveau et me remettais en boule, toujours tournée vers le mur. Peu importe si un humain était entré ou pas. Je n’en avais pas franchement grand-chose à faire. Je n’eu même pas la nécessité de me tourner pour voir s’il y avait vraiment quelqu’un à l’intérieur du magasin, la voix presque chantante du vendeur m’indiquait qu’il y avait en effet un nouveau pigeon qu’il allait pouvoir plumer. Il exagérait toujours sur les prix des neko basse gamme. Après tout, ses ventes n’étaient pas fameuses ces temps-ci. Alors il essayait de grappiller un maximum d’argent sur n’importe quelle marchandise. Cet homme ne vivait que pour l’argent… c’était ridicule. Sa voix se faisait entendre dans toute la pièce et certaines neko déjà alertées par l’entrée d’un acheteur s’étaient mises à miauler. Elles voulaient toute attirer l’attention de cet homme qui pouvait être leur futur maître. Je soupirais à nouveau maudissant le vendeur de ne pas m’avoir mis dans une pièce à pars. Au moins j’aurais des murs, du silence et de la tranquillité illimitée. Je pouvais toujours rêver… J’essayais donc tant bien que mal à me rendormir avec tout ce raffut et ce brouhaha incessant. J’avais beau plaquer mes mains contre mes oreilles j’entendais toujours aussi distinctement la voix du vendeur et le miaulement des neko surexcitées comme des poissonniers de marché à essayer tans bien que mal de vendre leur marchandise dégueulasse… bon sang… Je n’avais plus qu’à attendre que cet homme se fasse arnaquer et repart avec son bien sans aucune valeur…

    Cela devais faire une bonne vingtaine de minutes. La voix du vendeur s’était enfin tue et les miaulements cessaient petit à petit. Ah... le bonheur. Je gardais tout de même une oreille attentive à ce qu’il se passait autour de moi. Le bruit de pas du jeune homme s’approchait de plus en plus, certainement intriqué par les neko de luxes. Tous les hommes étaient intrigués par les choses luxueuses. Quand on veut s’acheter un ordinateur ou un autre bien informatique on commence toujours par regarder la marque et le prix. C’est simple : plus c’est cher, mieux c’est censé être…. La race humaine est vraiment stupide. Mais bon, à vrai dire je n’avais véritablement aucune envie de me redresser pour lui faire face ou faire la belle. J’avais bien trop honte de ce qu’il s’était passé avec le dernier acheteur, de tous ce qu’il avait bien pu m’envoyer à la gueule. J’avais perdu tout espoir de me faire adopter un jour. Après tout… je savais bien ce que le vendeur faisait avec les marchandises qui avaient passés de date… C’était horrible certes… mais nous n’étions que des animaux, des objets. Et un objet usé n’intéresse absolument personne. Je me demandais même combien de temps j’avais encore devant moi. Le simple fait de me donner une date de péremption était un peu triste, mais bref…

    « Et bien petite neko ? Sa ne va pas ?... »

    Mes oreilles se redressèrent toute seule en entendant une voix juste en face de ma cage. L’humain qui venait d’entrer venait de s’adresser à moi. En temps normal, je serais déjà en face de la cage à montrer mes atouts et essayer de le charmer… Maintenant que j’y pense, je critique les autres neko mais je fais exactement pareil. Je m’expose, je me dandine et je fais la belle. Je venais de me rendre compte que je ressemblais à un caniche à donner la patte pour avoir un biscuit sec. C’était vraiment horrible à s’imaginer. Je soupirais de plus belle et ramenais ma queue vers moi, l’enroulant autour de ma taille, faisant comme si je dormais. Je n’eus pas à attendre longtemps avant d’entendre le vendeur me couvrir d’éloges.

    « Hooo !! Mais je voie que monsieur a le compta dans l’œil ! C’est ma plus belle neko !! Mon petit bijou, ma perle rare, la fierté de mon magasin ! »

    Cette simple remarque me fit décrocher un sourire de fierté. Bien entendu que j’étais la fierté de ce minable magasin. Mais personne n’arrivait à le remarquer, les humains étaient tous plus stupides les uns que les autres. Pour un oui ou pour un non, ils mettaient des étiquettes préalablement faites à l’avance avec toute la description d’une personne sans même la connaitre…. Les préjugés… c’était vraiment stupide, à vrai dire c’était simplement … humain ?

    « Il y a un problème avec cette neko ? Elle n’a pas l’air très vivace, ce n’est pas très encourageant… »

    Ah… encore et toujours la même description. Non je ne suis pas malade, et non je n’ai pas la rage ou autre. J’ai tout simplement mauvais caractère. Pourquoi un neko, simplement parce que nous sommes censés les servir et leur obéir, ne pourrait pas avoir un caractère de chiotte. Le préjugé de la servante gentille, adorable, serviable et bonne au lit est à jeter à la poubelle mon coco. On est plus au dix-huitième siècle. Les bobonnes c’est passer de mode. Maintenant les femmes sont rebelles et en plus … elles le valent bien. (L’Oréal !! //PAN//) Enfin… mais il est vrai que les neko ne sont pas des humains donc cela ne rentre pas en compte dans cette exemple… loupé. J’essayais de me désintéresser le plus possible de cette conversation qui se passait dans mon dos, voulant à tout pris trouver le sommeil. Mais c’était peine perdue. Comment voulez-vous dormir avec quelqu’un qui parle de vous juste à côté, et qui parle de vous en mal… J’étais bien trop curieuse pour laisser passer ça. Donc, malgré moi, je gardais une oreille très attentive à la conversation faisant tout de même la désintéressée.

    « Non monsieur, rassurez-vous elle est en pleine forme, elle fait seulement une petite sieste, mais… Est-ce que vous voudriez que je vous la présente ? »

    « Pourquoi pas, elle à intérêt à valoir le coup d’œil ! »

    La seule chose qui me vint à l’esprit fut : cet acheteur est certainement un enfoiré bourré de fric et le vendeur s’il m’approche va s’en prendre une. Il ouvrit donc ma cage avec un grand soin et s’approcha de moi, comme je l’avais redouté, en prononçant mon nom à voix basse comme pour m’amadoué. Il savait très bien que j’étais du genre à avoir mauvais caractère en encore plus quand on me sort de ma soit disant sieste. J’essayais de le griffer à deux reprises mais je le loupais… dommage. Il m’attrapa par le cou, m’envoyant un regard noir et m’ordonna de rester sage et de faire bonne figure. Toutes ses paroles étaient bien entendues inaudibles pour l’acheteur. Je soupirais et restais donc calme pendant qu’il m’entrainant vers la salle des rencontres. Cette salle était presque devenue ma deuxième maison. La première était bien entendue ma cage et celle-ci ne pouvait être que la deuxième vu que j’étais la seule et unique neko à y être passé une bonne trentaine de fois. J’avais certainement battu le record haut la main sans faire aucuns efforts. J’étais tellement douée… Le vendeur sortait à nouveau son blabla habituel qu’il rabotait à tout le monde. Je le connaissais par cœur à force de l’entendre. Il alignait toute mes qualités, toutes des qualités physiques bien entendu, mais ne parlait jamais de mon mental ou de ma personnalité. Ah si… il disait que j’étais sexy et obéissante… waouh génial. J’avais l’impression d’être encore moins important qu’un chiot. Quand on achète un animal, ce qu’on met d’abord en avant est le fait qu’il est câlin, joueur et autre… nous ? Rien à foutre ! Je soupirais et regardais le fond de la pièce avec intérêt… enfin intérêt. Plutôt avec l’envie de dormir. Je me demandais vraiment ce que je faisais ici. Je savais déjà comment tout cela allait finir pourquoi devais-je faire un effort pour rien ? C’était inutile.

    « Bon alors qu’est-ce que vous en dites cher monsieur ? »

    « J’en dis qu’elle na pas l’air aussi éblouissante que vous le dite, regardez là, je ne voie pas de sourire ! »

    De sourire… n’importe quoi. Pourquoi devrais-je sourire si je n’ai aucune envie de le faire ? Pour faire ma lèche botte et mon toutou ? Même pas en rêve !

    « Je suis vraiment désolé pour ça monsieur… Si vous le désirez… »

    « Ho mais oui, si je la prends j’exige une baisse de prix, et une garantie au cas où elle ne me satisfait pas ! C’est sensé être votre plus belle neko et regardez moi ça ! Amenez moi la liste de ses anciens clients et aussi un devis d’estimation pour cette neko, sa me sera utile je vous prie ! »

    « Mais… Bien sur monsieur, je reviens tout de suite attendez moi ici. »

    Celui qui ressemblait le plus à un toutou ici, était bien entendu le vendeur. Il plaqua rapidement sa queue fictive entre ses jambes et partit de la salle pour aller faire ce que l’acheteur venait de lui demander. Vu qu’il avait demandé une liste de mes anciens clients, il allait en avoir pour un bon moment. Cette simple remarque de ma part me fit sourire de satisfaction. Oui… j’étais du genre assez sadique. Surtout avec les personnes qui le méritent. Je fixais le sol avec un intérêt peu commun, maintenant que j’étais seule avec cet humain qu’allais-je faire ? Bah rien… Je n’avais absolument pas envie de m’épuiser à faire quelque chose d’inutile. J’allais simplement attendre le vendeur, faire des tours sur moi-même pour que l’acheteur me regarde et me prendre à nouveau dans la tronche un : cette neko n’a pas de sentiments, elle se désintéresse de tout. Ou autre. J’avais l’habitude à force.

    « Excuse moi de parler comme ça, mais il fallait que je me débarrasse de ce gros lourdingue pour être enfin seul avec toi. »

    Il semblait avoir de caractère, bon point pour lui. Je n’étais pas vraiment du genre à me laisser faire non plus. Malgré son remarquable courage pour me décrocher une phrase, je ne pris même pas la peine de le regarder et encore moins de lui répondre. Quelques secondes après je sentis quelque chose de chaud sur ma joue, faisant en sorte que je soulève mon visage pour rencontrer le regard de l’humain en face de moi. C’était plutôt quelqu’un d’assez impressionnant, ses yeux rouges et ses cheveux noirs jais lui donnaient une allure très hautaine. Je sentis une douce caresse sur ma joue qui ne me fit aucun effet et je restais planter comme une cruche à regarder dans la seule direction que je pouvais, vers lui.

    « Qu’est-ce qu’il ne va pas petite neko ? Pourquoi ce regard triste ?... »

    J’avais une énorme envie de rire, vraiment… C’était pitoyable. Et je n’eu pas à essayer de me retenir car un sourire moqueur et un petit rire s’échappa de ma bouche. Je regardais à nouveau l’humain qui me regarda avec un regard curieux, certainement du à mon comportement. Je venais de passer de la poupée de glace sans sentiments à une… euh… vraie saloperie ? Je retirais assez sèchement sa main de ma joue et passait une de mes mains dans mes longs cheveux blonds, le regardant toujours avec un sourire assez malsain.

    « Je ne sais absolument pas ce que tu es venu chercher mais sache que je ne suis absolument pas intéresser par le fait de devenir ta chose. Quoi qu’est pu te dire l’autre abruti de service, je ne suis absolument pas docile alors pour la première et la dernière fois de ta vie, ne me touche plus ! »

    Je crachais en même temps que je terminais ma phrase et m’asseyais sur l’un des canapés en cuir de la salle. L’humain me regardait avec des yeux en forme de soucoupe. Il ne s’attendait vraisemblablement pas à ce qu’une petite neko élève sa voix sur lui et encore moins qu’elle le menace. J’attendis un instant avant de l’achever complètement.

    « Navrée, tu vas devoir encore retenir tes pulsions d’adolescent prépubère car je ne serais pas celle que tu mettras dans ton lit ce soir. »

    Certes je m’attendais à ce qu’il m’engueule me frappe ou encore pire. Mais ça… ça quoi. C’était vraiment trop étrange. Aucun n’être humain n’aurait réagit comme ça. Même moi là je serais en train de bouillir de colère. Bon oui, je l’avoue je suis un peu plus susceptible que la plupart des gens mais tout de même. Je fixais donc l’humain qui arborait un sourire assez amusé. Il ne prit pas longtemps avant de venir s’assoir à côté de moi.

    « Je n’ai pas besoin de l’autre abruti de service comme tu dis pour me faire une idée de toi. Et puis, je dois avouer que tu es très intéressante. »

    Il rigola un instant avant d’ajouter une autre pointe d’humour qui me fit grimacer et m’énerva un peu.

    « Et puis qui sait… Ce soir tu seras peut-être attachée aux barreaux de mon lit. »

    « Même pas dans tes rêves. »

    Je dus vraiment me retenir pour ne pas le mordre.
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Yoichi Kizumi
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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] EmptySam 4 Aoû - 19:04

    J’avais enfin réussi à faire en sorte qu’elle me regarde, il ne manquait plus qu’elle me parle, même si cela n’allait tarder. En effet je m’interrogeais grandement sur le son de sa voix. Serait-elle douce, aigre, fine, sèche, roué, claire… Enfin tout un tas d’attribut qui font qu’on peut différencier une voix d’une autre, mais quoi qu’il en soit, je savais que sa voix me plairait beaucoup. Pour l’instant je n’eu le droit qu’à un petit son moqueur accompagné d’un sourire assez narquois. Elle poussa ma main de son visage sur laquelle je n’imposai pas de résistance puis elle parla enfin.

    « Je ne sais absolument pas ce que tu es venu chercher mais sache que je ne suis absolument pas intéresser par le fait de devenir ta chose. Quoi qu’est pu te dire l’autre abruti de service, je ne suis absolument pas docile alors pour la première et la dernière fois de ta vie, ne me touche plus ! »

    Et bien voila, ce n’était certainement pas ce genre de réaction là que j’attendais mais au moins j’en ai eu une. Cela m’inquiétait tout de même qu’elle ne réagisse à rien donc au moins sa réaction fut digne de mes espérances. Elle eu l’air de savoir de quoi elle parlait, peut-être avait-elle répété cette phrase dans sa tête avant de me la dire mais cela importait peu. Elle se leva pour s’assoir sur le canapé en cuire qui se trouvait en face d’elle en finissant sa phrase, moi, je la regardais tout simplement, certes très surprit mais surtout très intéressé.

    « Navrée, tu vas devoir encore retenir tes pulsions d’adolescent prépubère car je ne serais pas celle que tu mettras dans ton lit ce soir. »

    Cette phrase m’amusa au plus haut point. J’adore les gens qui ont du répondant, non pas pour leurs répondant mais tout simplement car c’est vraiment très amusant de les titiller, de les faire enrager, de les pousser à bout, les voir s’énerver tout seuls, tout ceci pour de simples phrases ou de simples gestes. Cette neko a déjà un physique très attirant mais elle semble avoir de plus un caractère très fort ce qui est d’autant plus attirant. Les filles et neko dociles et passives qui se laissent faire facilement ce n’est pas forcément amusant, c’est vraiment trop facile de les avoir alors qu’une femme de caractère, ca sera une autre paire de manches pour réussir à l’apprivoiser et c’est ce qui me plait le plus. Bon, si elle est aussi directe, je me dois de l’être aussi, comme ça il n’y aura pas de secrets !

    « Je n’ai pas besoin de l’autre abruti de service comme tu dis pour me faire une idée de toi. Et puis, je dois avouer que tu es très intéressante. »

    Hmm.. Il manquait un petit quelque chose à ma phrase, histoire de la rendre plus attrayante et histoire de mettre un peut d’huile sur le feu. Elle semblait être tout autant étonné que moi pour notre comportement respectif, elle me regardait et tout ce que je voulais c’est qu’elle n’ai pas d’autre choix que de me regarder car au moins, elle n’aura plus ce regard vide et triste que je ne supporte pas de voir sur une si belle neko, mais ça, elle n’a pas à le savoir.

    « Et puis qui sait… Ce soir tu seras peut-être attachée aux barreaux de mon lit. »

    Il est vrai que cette idée me plaisait beaucoup, mais encore fallait-il que j’ai un lit avec des barreaux… Et encore plus un lit deux place, mais bon. Sa réponse fut directe et sa réaction me satisfait bien. Il y eu une petite grimace sur son doux visage après quoi elle me regardait avec une petite rage qui s’intensifia. Je savais bien qu’elle se retenait de faire quelque chose de pas féminin. Elle semblait catégorique sur le fait de ne vouloir sous aucun prétexte quitter cet endroit, pourtant quelque chose m’interpellait. Si elle ne désire pas être adopter, est-elle vraiment heureuse dans un endroit pareil ? Bien sur que non, sinon son visage ne serait pas aussi terne qu’il ne l’était il y a quelques minutes, alors pourquoi refuse-t’elle toutes adoptions. A la vue du temps qui défilait lorsque je regardais ma montre, le vendeur devait être en manque de feuilles pour imprimer toutes les visite que cette neko a dut recevoir au fils du temps, ce qui veux dire qu’elle est là depuis un bon moment. Je devais en avoir le cœur net.

    « Dit moi plutôt, au lieu de serrer les dents, tu es bien une neko de luxe non ? La meilleure de tout le magasin ? La plus belle, la plus adorable, la plus convoité ? »

    Elle détourna son regard du mien pour remettre une fois de plus ses cheveux en place, t’elle une princesse. Je savais bien que les flatteries que je lui avais dit ne lui ferait aucun effet, mais j’eu le second effet escompté. Elle s’était un peut redressée avec fierté comme pour affirmer son statut de neko de luxe, cela me fit un peut rire, discrètement certes, mais elle le remarqua et s’empressa de me le faire remarquer.

    « Qu’est-ce que ta encore a sourire comme ça en me regardant ? Si tu veux rire il y a un cirque dans la rue d’à côté plutôt que de perdre ton temps avec moi ! »

    Je secouai doucement ma tête de gauche à droite pour afficher ma négation, sa réponse ne me satisfaisait pas. Ma réponse à sa phrase fut un peut plus sèche et autoritaire que la normal, certainement dans le but de la faire réagir, si elle ne fonctionne que comme cela.

    « Cela ne répond pas à ma question. »

    Etant donné que j’étais assis juste à coté d’elle, et que nos jambes se frôlaient par moment, elle dut le remarquer et se pencha à l’opposé de moi en croisant ses jambes pour ne plus s’exposer au contactes. Elle posa son menton sur sa main qui était sur l’accoudoir du canapé et regardait ailleurs pour me montrer certainement que je n’étais pas intéressant.

    « Je ne voie pas pourquoi je devrais répondre à tes questions… Et puis c’est logique, bien sur que je suis une neko de luxe, bien trop cher pour toi de toute manière, et bien trop précieuse pour quelqu’un dans ton genre. »
    Elle ne manquait pas de répondant c’est sur mais j’avais au moins eu ma réponse. Elle semblait se plaire dans son statut de neko de luxe et si elle était adoptée elle le perdrait. Peut-être était-ce par fierté qu’elle ne voulait pas être adopter, mais a mon avis il n’y avait pas que ça. Je me surpris à jouer le psychologue… Pourtant ce n’est pas mon genre, mais cette neko m’intéressait, peut-importe qu’elle soit de luxe ou trouvé entre deux poubelles.

    « Si tu es si convoité, si admiré et si précieuse comme tu dis, comment cela se fait-il que tu n’as pas encore été adopté ? Une personne d’exceptions se fait forcément remarquer et ne dure pas longtemps avant d’être prise. Pourtant d’après le temps que met cet abruti à trouver des papiers cela fait un moment que tu croupis au fond de ta cage. Ne rêve dont tu pas de liberté ? »

    A ce moment là elle ne dit rien, aucune réaction, je dus viser juste, j’espérais juste ne pas l’avoir trop blessé. Elle baissa sa tête pour partir dans une réflexion douloureuse certainement. Un point sur sa vie ? Ses agissements ? J’aurais aimé la réconforter, même si elle m’aurait repoussé, elle devait à présent plutôt éprouver de la haine pour moi et de toute manière les vêtements que je portais m’en empêchaient également… Stupide crétin que je suis.

    « Oooh… Aurais-je fermé le clapet de la méchante neko ? »

    Elle se retourna rapidement élançant sa main pour me la coller sur la joue. J’eu juste le temps de reculer la tête pour éviter sa main de peu, mais étant donné que j’eu esquivé son coup, elle se retrouva en déséquilibre, sa main vint s’appuyer sur mon torse et étant donné que je m’étais déjà un peu penché en arrière, cette pression me fit perdre l’équilibre à mon tours et… Boum…

    La chose qui n’arrive que dans les histoires arriva ! J’étais allongé par terre une jambe couché et l’autre toujours à moitié sur le canapé, ma main gauche était écrasé au sol par la main de la neko. Celle-ci était à quatre patte au dessus de moi, son autre main était sur le sol, mais mon autre main à moi était sur sa poitrine étant donné que j’avais essayé de l’attraper pour ne pas qu’elle ne tombe aussi. Ma jambe droite relevée, le bout sur le canapé, faisait en sorte que mon genou soit collé contre son entre jambe, relevant également sa jupe au passage. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire on s’était retrouvé dans une situation bien coquine même si elle n’était pas voulue. Au moins, le sujet est bien fondé, les neko retombent toujours sur leurs pattes… Le visage de la neko était au dessus du miens, elle me regardait, un visage neutre, il lui fallut quelques instants pour réaliser ce qui s’était passé.

    Moi… Je ne pourrais pas dire que je n’en profitais pas mais je ne fis rien de plus que ce qui m’étais offert. Il est vrai que cette neko est vraiment très belle, très attirante et bien plus encore, mais je considère tout cela comme de la beauté et non pas comme un sentiment sale et pervers. La petite neko portait des sous vêtements blanc, sa petite culotte et son soutien gorge apparent à cause de la chute fut un délice à regarder et à mon avis, peu de personnes ont put avoir ce privilège là. Mais ce qui m’attira le plus n’était pas ses formes et ses sous vêtements, ni la douce et délicate sensation qu’avait ma main droite à tenir sa poitrine imposante et moelleuse, ni cette sensation chaude et agréable qu’avait mon genou à être coller là ou il ne le fallait pas mais plutôt son visage car s’était comme si pendant ces longues secondes, j’avais réussit à la voir sous son vrai jour, un visage sans tristesse ni colère, ni méchanceté ni rien d’autre, un visage vierge, un visage pur et absolument magnifique à voir d’aussi prêt. Je ne pus que sourire en l’admirant…

    Tout ceci se passa tellement lentement et tellement rapidement à la fois. Une fois que la neko réalisa dans quelle situation elle était après ces quelques secondes elle se releva d’un coup en un miaulement de surprise tout en me griffant au passage pour avoir violé un peu de son intimité. J’avais maintenant une belle trace de griffure sur mon poignet gauche, celui qui était à terre. Je me releva à mon tour. Elle s’était rassise sur son haut tabouret comme lorsque nous étions rentré dans cette salle. Elle me tournait le dos, mais elle ne pouvait m’en vouloir étant donné que ce n’était pas de ma faute si nous étions tombés.

    « J'espère que tu ne t’es pas blessé au moins ? »

    Je m’assis à coté d’elle tout en la regardant. J’attendais qu’elle me parle, sagement.


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