Physique

Vous m’avez sûrement déjà croisée dans la rue sans même vous en rendre conte. Je suis quelqu’un de petite taille, un mètre cinquante grand max, en fait, dans la rue, tout le monde me dépasse ou presque. Je disais donc, un mètre cinquante, des yeux verts flash à pupilles verticales (des yeux de chats <3), un peu ronds, ce qui me donne un regard d’enfant. Expression d’enfant accentuée par des cheveux courts (ils m’arrivent aux épaules avec quelques mèches tombant sur le front), d’un noir profond et une peau très claire, très pâle, mais pas une pâleur de cadavre, non, une pâleur pure et délicate, comme une fleur fraichement éclose (voila que je me lance dans des métaphores moi). Pour le reste du corps, j’ai des bras et des jambes fins, mais beaucoup plus fort qu’ils ne paraissent l’être, en fait, à force de vivre dans la rue et de me battre, je me suis pas mal musclée, mais une musculature discrète, qu’on ne sens qu’au touché. J’ai une poitrine plus que généreuse, la vie m’ayant donnait un 90D (voir 95), dont je suis particulièrement fière, et qui se tien parfaitement seul. Mes hanches et mes fesses sont elles aussi très bien dessinées, et mes fesses un petit peu rebondies. Mes mains sont fines et parfaitement adaptées pour jouer de la guitare, celle que je porte tout le temps sur mon dos et qui me permet de gagner ma vie. On peut donc dire que la vie m’a doté d’un physique généreux, et je l’en remercie.
Je couvre mon corps de vêtements (nooon ?! Oo), sauf que comme je vole mes vêtements, je suis très souvent habillée de la même façon : un tee-shirt à manches courtes blanc qui me fait un trèès jolie décolleté, une veste à capuche noire, une jupe ou un short, et en chaussures des bottes ou un truc du genre (ça je les cache pour en avoir plusieurs paires). Je porte bien évidement des sous-vêtements, pour ceux qui ça intéresse ils sont noirs. Dans ma tenue comme dans mon attitude, j’ai l’air d’une ado de dix-huit ans un peu rebelle comme on en voit un peu partout, étant donné que je cache ma queue et mes oreilles.

A cause, ou plutôt grâce, à mes origines félines et à ma vie dans les rues, j’ai gagnée pas mal d’endurance, je cours vite et bien. De plus, je suis très souple, et je peux passer dans des endroits inaccessibles à des humains normaux, pratiques pour fuir.

Caractère

Disons le tout de suite, j’ai pas forcément un caractère facile, et ceux malgré mon apparence un peu faiblarde. Quand je dis non, c’est non, sinon je mords et je griffe sans hésiter. Je frappe aussi, et ça un peu plus souvent. Quand quelqu’un me mets dans une situation embarrassante ou qu’il me tape sur les nerfs, mais ça, c’est seulement avec les un peu (trop) proches. Ce que je ne dis pas, c’est que je suis timide. J’ai vécu presque toujours seule, à devoir me débrouiller par mes propres moyens, alors quand quelqu’un entre dans ma vie, ça me fait bizarre. Dans cette lignée, je précise aussi que les jeux de l’amour me sont inconnus, oui, je suis vierge, et alors ? Disons que j’attends la bonne personne. Sauf que du coup je vire au rouge quand on me caresse un peu trop, où qu’on s’approche trop près de ma queue ou mes oreilles (zones érogènes), mon cou aussi est assez sensible. Je suis aussi assez embarrassé quand on me drague, mais avec le temps j’ai appris à cacher mes émotions et à repousser les gens qui me déplaisent froidement.
Je fais très peu confiance aux gens, je ne cherche pas a avoir de contact avec eux, ou à m’en faire des amis. Pour les nekos… voir que certains sont esclaves des hommes me rend triste, j’aimerai les aider à vivre par eux même, je suis toujours plus ouvertes aux nekos qu’aux humains. Je ne peux pas m’empêcher d’aider un ami ou une personne dans le besoin, quitte à me mettre en danger moi-même, je veux être utile aux autres, surtout au neko, même si je n’ai pas sus protéger ma meilleure amie.
Vous l’aurez sans doute comprit, au quotidien je suis une personne froide, renfermée, je ne m’ouvre pas aux autres, voir même, je les frappe ou les chasse. Les seuls êtres à qui je parle et qui peuvent voir mes larmes sont les chats. Les vrais chats, avec quatre pattes, une queue, des oreilles et une fourrure. Se sont les seuls créatures auxquelles je n’arrive pas à en vouloir, j’ai l’impression qu’elle me comprenne, me parle. Le seul problème avec les chats, c’est que j’ai le même instinct qu’eux. Un truc qui me passe sous le nez, je veux le poursuivre, une souris, je veux l’attraper, les oiseaux ? Pareil. En gros je suis un gros chat qui doit contenir en permanence son instinct pour ne pas se trahir.

Au niveau de mes gouts, j’aime la musique, pourquoi vous croyez que je trimballe une vieille guitare en permanence ? Je chante aussi, d’après les passants, j’ai une jolie voix, tant mieux, ça augmente mes gains. J’aime le lait et ce qui est sucré, j’aime me blottir sous une couverture et avoir bien chaud. Hélas dans la rue c’est un peu dur. J’ai horreur des araignées, ça me fiche une peur bleu, mais ma pire phobie reste les orages, je ne peux pas supporter ce son, si semblable à celui qui a tué ma mère. Les souvenirs remontent, et j’ai tout de suite les larmes aux yeux.

Voila, vous savez le plus gros sur moi. Enfin, ce qu’il y a à savoir quoi. Que je suis quelqu’un de libre et sauvage, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, mais qui est près a tout pour ses ami(e)s et ceux auxquels elle tient. En gros je suis sensible, mais je le cache. En espérant vous croisez au coin d’une rue, nya. ;)

_ Un miracle! C’est juste un énorme miracle! L’homme claqua ses deux mains l’une contre l’autre. Mettez la mère dans une chambre à part, avec son miracle bien sûr, et donnez leurs les meilleurs soins.

Le miracle en question, c’est moi. A cette époque, je viens à peine de naitre, je n’ai même pas conscience de ce que je suis. Pourquoi m’appelle-t-on miracle ? Et bien parce que contrairement à d’autre, les deux Oreilles et la queue de chat que je possède sont totalement naturelles, je suis née neko, de deux parents nekos. Surprenant non ? Surtout quand on sait que c’est créature sont en générale fait de façon scientifique. Enfin, on ne va pas se leurrer, ma mère a été faite juste dans ce but, obtenir un neko naturel. Sauf que je suis pas un, mais une.
Ma mere et moi avions droit à des traitements de faveur. Jusqu’à mes cinq ans, tout le monde me garda dans l’ignorance du lieu où nous nous trouvions, ainsi que ce que j’étais réellement. Le jour de mes cinq ans, j’ai sus un gros morceau de la vérité. Cinq ans c’est jeune vous me direz, et bien je ne peux que confirmer, mon innocence d’enfant en a prie un sacré coup.

Le temps est passé, j’ai maintenant treize ans. Je suis debout au milieu du bureau du patron, il me regarde avec avidité. Je déteste cet immonde porc, il a un regard qui dit ce qu’il pense, et il ne pense guère qu’au sexe. A cette époque là, j’avais de très longs cheveux noirs, ils me tombaient juste au dessus des fesses. C’est cet immonde porc qui voulait que je les porte comme ça, ça lui plaisait à cette saleté. Je sais très bien pourquoi je suis là, c’est parce que mon corps à subit une mutation d’humain. Ma mère m’a expliquée que ça lui était arrivé quand elle était humaine, et aussi après, une fois transformée. A priori c’est dus aux hormones, on appelle ça la puberté.

_ On m’a dit que tu avais eus tes règles il y a un moment ? C’est étrange, tu as bien le premier sujet auquel ça arrive. Enfin, tu as aussi la première à être née plus ou moins naturellement. Je le sens pas ce coup là, le vieux à un regard encore plus vicieux que d’habitude.

Il se lève et s’approche de moi, ça main passe dans cheveux, puis sur mes oreilles, je frémis avant de reculer, chassant sa main. D’un coup, son regard s’assombrit. Il m’a attrapé par les cheveux et m’a plaqué sur son bureau, je sens son autre main passé sur mon corps, sur mes formes naissantes.

_ Et bien tu es précoce on dirait, tu as déjà les formes d’une adolescente. Adulte tu seras sublime.
_ Arrêtez ! Vous n’avez pas le droit ! J’entends son rire gras. Je commence à me débattre, alors il me jette par terre.
_ Tu veux rire ! Tu m’appartiens ! J’ai tous les droits sur toi !

La suite, je l’ai vécu au ralenti. Le vieux s’est approché de moi et a commencé à défaire son pantalon, mes jambes pouvaient à peine bouger, et je ne pouvais plus me relever. Ma mère et alors entrée en hurlant, elle a attaqué le vieux. Après ça, ça a gueulé dans tous les sens, le patron a dit que ma mère était trop gâtée, qu’elle ignorait sa place, elle lui a rétorqué qu’il avait promit. Une pluie de coup c’est abattu sur elle.
Je n’ai plus revu ma mère à partir de ce jour. Et c’est aussi à ce moment que j’ai commencé à me rebeller et à protester. Si je voulais que mon corps, ma vie, n’appartienne qu’à moi, je n’avais pas le choix. J’étais toujours dans une chambre à part, ayant droit à des traitements de faveur. Un jour, le patron me posa un ultimatum, si je voulais continuer à être traitée comme une princesse, je devais me calmer, sinon je finirais avec les autres nekos de mon âge, et là-bas, ce n’était pas la joie, surtout pour les jolies femelles. Le soir même, un homme osa caresser ma queue. J’ai toujours détesté qu’on touche ma queue, ça me provoqué tellement de sensation… étrange, pas que se soit désagréable, juste que ça me gêne. Enfin bref, lui s’est retrouvé avec une main mordue et le bras griffé, et ça a déplut au patron.
Retour dans ce bureau que je hais tant, l’homme gueule, se plaint, dit qu’il a été clément avec moi. Je ne retiens pas un ricanement. Il dit qu’il va m’apprendre la vie, qu’il va me jeter en bas. Je lui souris de tous mes crocs, lui disant qu’il n’en est pas cap’, et que si il le fait, c’est tant mieux, je serai peut-être enfin c’est quoi vivre, non, survivre. Sa main se lève et je me prends des coups, la douleur… c’est nouveau pour moi, c’est rare qu’on me frappe, en fait, c’est rare qu’on me touche tout court. A ce moment là, une neko au pelage noir comme la suie se jette sur lui. Malgré son corps abimé, malgré ses vêtements en lambeaux, elle me semblait familière. Alors il y a eut une détonation, mes oreilles se sont bouchées tellement le son était fort. J’ai fixée le cadavre frais qui tombait mollement devant moi… maman. Mes yeux verts se sont posés sur le patron, mes pupilles félines réduites à deux fentes, je me suis jetée sur lui, le lacérant de mes griffes.
Je suis restée deux jours dans une pièce totalement noir, sans eau ni nourriture, à ma sortie, on m’a donné un pantalon et un haut à manches longues marrons, le haut était un poil trop grand, mais tant mieux, il cachait mes formes. Quand je suis passée devant le vieux, je ne l’ai même pas regardé, j’ai juste eus un petit sourire en coin.

La vie était dure ici. Durant la journée, on devait tout le temps s’entrainer, et la nuit il fallait repousser les mâles trop entreprenants. En général, je prenais ma couverture et je me roulais en boule dans un coin sombre, si bien qu’on me voyait à peine. Sinon je faisais exprès de me faire punir, ignorant l’admiration des autres quand je revenais le lendemain, le dos ensanglanté. Je voulais juste qu’on me laisse tranquille. Je m’habituées très vite aux entrainements, ce n’était pas des choses très dures. Parfois il fallait courir, parfois être agile. Demander à un chat d’être agile, c’est comme demande à l’eau de mouiller, c’est évident. Pourtant, certains peinait à faire les exercices demandés. Un jour, une femelle s’écroula de fatigue avant la fin d’un footing (me demandais pas pourquoi, mais on nous faisait courir), c’était une fille avec qui je m’entendais pas trop mal, et comme personne ne se dévoué, j’ai quittée ma cinquième position pour allé l’aider. La punition tomba aussi, mais je m’en fichais, ça me permettais de protéger une amie. Sauf que durant cette nuit, mon amie se fit violer. Cet « incident » était devenue une chose courante, surtout depuis qu’un certain mâle était arrivé, il laissa Ming dans un sale état, elle refusa de manger, et se laissa dépérir. Elle risquait de se faire jeter si elle continuait, alors j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allé voir le patron.

_ Tien, tien, mais qui voila. Que me veux-tu Kira ?
_ Je veux que vous gardiez Ming… S’il vous plait. J’étais mal à l’aise, je sentais son regard glisser sur moi.
_ Ming ? La petite qui se laisse mourir ? Faut voir. Il s’approcha et se mit à tourner autour de moi. Tu es vraiment devenue une sublime jeune femme, je suis presque triste de devoir te faire participer à la vente de demain. Par contre, j’ai été heureux d’apprendre que tu avais réussi à te préserver. Qu’es-tu prête à faire pour sauver Ming ? Il s’était arrêté et me faisais face, je devais lever la tête pour lui parler.
_ Tout ce qu’il faudra. A cet instant précis, ses grosses mains on prit mon visage et il a posé ses lèvres sur les miennes, je l’ai mordu jusqu’au sang, il s’est mit à hurler.
_ Menteuse ! Tu n’es pas prête à tout ! Pour ta peine, non seulement Ming sera exécutée ce soir, mais en plus demain je ferais en sorte que tu sois vendu au pire des hommes. C’est dommage, une neko naturelle comme toi… Enfin, pour cette nuit tu dormira dans la chambre noire, et réfléchis bien à ceci, tu es responsable de la mort de ta mère, et maintenant te meilleure et seule amie.

Je n’ai rien put dire. On m’enferma dans une pièce totalement noire et silencieuse, une vraie torture. Les mots de l’homme me tournaient dans la tête, je me mis à pleurer. Pire, à un moment, la porte s’ouvrit et on lança quelque chose. Je constatais avec horreur qu’il s’agissait de la tête de Ming avec un mot : On a pas besoin des nekos inutile. Mes hurlements de désespoirs résonnèrent toute la nuit.
Le lendemain, on me présenta avec d’autres nekos. Je reconnus tout de suite la tignasse bleue de celui qui avait détruit Ming, mais étrangement, je sentie ma colère s’évanouir pour un autre sentiment, inconnue celui-là. Un homme commença à m’observer et à me tripoter, je tentais de protester, mais ma nuit blanche et le désespoir avait miné mes dernières forces, et les chaines qu’il nous avaient passées étaient plutôt lourde. Quand l’homme attrapa ma queue, je me retrouvais soudainement impuissante, cette sensation était… à la fois tellement agréable et des plus horribles. Il s’y prenait comme un manche ce vieux c*n, me tordant la queue dans tous les sens sans la moindre douceur, la serrant comme un forcené. Je l’aurais lacéré volontiers si j’avais pus bouger. Le vieux prenait un plaisir pas possible à me voir dans ses situations, lâchant des gémissements que je ne pouvais garder en moi. C’est alors que j’aperçu l’expression du mâle à côté de moi, l’expression de celui qui avait détruit ma seule amie. Il semblait tellement en colère, fixant celui qui me faisait souffrir. La douleur cessa d’un coup, il s’était libéré et venait de plaqué le vieux pervers contre un mur. Je le regardais sans comprendre, voyant aussi qu’il allait tuer l’homme. L’idée de la mort me rappela alors ma mère et Ming, et je me mis à le supplier de le lâcher. C’était bien la premier fois que je suppliais quelqu’un, et la dernière. L’humain tomba sur le sol, et le regard du neko tomba sur moi. Je fus tellement surprise quand il me détacha, que je ne pus pas protester quand il m’entraina dehors.
Combiens de temps avons-nous courus ? Je ne m’en souviens pas. Quand il me demanda mon nom, j’hésitais. Je ne pouvais pas me présenter comme ça au type qui avait tant fait souffrir mon amie. Je me présentais sous le nom d’Aïsha. Lui sous celui d’Akio. Une fois en sécurité en haut d’un arbre, je le remerciais d’un baiser sur la joue. Cela ne sembla pas le satisfaire, car je me retrouvais plaqué sur la branche. Alors il était comme ça ? Lui aussi n’était motivé que par le sexe ? Et pourtant… Je me laissais faire, c’était la première fois qu’on m’embrassé en même temps. Quoi ? Vous avez jamais vus une vierge ? Enfin bref, je me laissais faire un peu avant de reprendre le dessus, je jouais le jeu de l’intéressé, jusqu’à ce que j’attrape son tee-shirt et que je l’attache. Après ça, je me levais tranquillement.

_ Encore merci de m’avoir aidé, j’espère qu’on se reverra. Je lui fis un clin d’œil.

Après ça, je suis descendu d’un saut et je l’ai laissé planté là. Je n’avais pas serré fort, il pourrait sans sortir. Sauf que je me sentais un peu triste de m’éloigner de lui, même si je ne savais pas pourquoi. J’ai volé des vêtements, j’ai coupé mes cheveux (trop gênants), et j’ai commencé une nouvelle vie. Je me fais passer pour une humaine, et ça marche. Il suffit de cacher mes oreilles et ma queue. J’ai trouvé une guitare, et pour gagner un peu de sous, j’en joue parfois dans la rue. Sinon je vole les gens. Je suis toujours vierges (quoi ?!), et il m’arrive parfois de chercher des yeux Akio, je ne sais pas pourquoi, mais il a des moments où j’aimerai vraiment le revoir. Je veux savoir pourquoi il m’a aidé ce soir là.