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 Longue est l'attente. [ LIBRE ]

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Midori Haitawa
Moi, c'est Midori Haitawa.

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MessageSujet: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptyVen 19 Aoû - 20:43

    " Vit pour vivre, vit pour lui."

    C'est vers 6h30 du matin que Midori ouvrit les yeux. Il n'y a pas de coq, qui à cette heure prévient le lever du soleil, et pourtant la neko s'éveilla, par un rayon de soleil qui était venu chatouiller son visage. Elle cligna des yeux plusieurs fois, se les frottant par la même occasion, prolongeant le tout avec un baillant à s'en décrocher la mâchoire. Encore une nuit bien longue. Ce qu'on peut être à l'étroit dans ses cages ! On ne peut s'y allonger entièrement ! Elle s'assit, la mine fatiguée, les cheveux version Hiroshima, observant les yeux demi-ouvert la pièce calme de l'animalerie. Les hybrides dormaient, tous cloîtrés dans ses fichues cage en fer, en boule sur eux même la plupart. Quel sinistre vue. Midori se gratta la nuque et reprit un bâillement. La journée allait être longue aussi, a se faire observer de tout les côtés par des tonnes de personnes, et au final rester enfermée ici. Non, on peut l'affirmer, ce n'est pas une vie ça ! Elle avait déjà goûtée à la "liberté", elle était déjà allée dehors, accompagnée de son ancien maître. Ah, rien que d'y repenser elle en avait les larmes aux yeux. Il l'avait ramené à l'animalerie, comme quoi l'argent lui manquait pour une survie à deux. Depuis elle est là, elle attend. Elle attend quelqu'un qui viendrait la sauvée de cette prison. Elle espérait juste ne pas tombée sur un vieux bonhomme gâteux, myope et pervers !

    On peu plus tard, les hybrides se réveillaient à leurs tour. Les blabla débutèrent, discrètement, cela donnait un peu d'animation. A 8h00 exact, le vendeur ouvra la porte de la boutique, lui non plus pas très bien réveillé, suivit d'une jeune femme, une salariée. Elle lui prépara un café avant de retourner dans les dossiers des paperasses interminable. Des commandes de nekos surement. Le vendeur ramena a manger, pour les hybrides. Encore de cette bouillie. Midori mangea tout de même, la faim au ventre. Le vendeur s'en alla s’asseoir derrière son comptoir et commença à lire son journal. Une fois terminé son "repas", Midori s'adossa au derrière de sa cage, a demi éveillée, s'ennuyant comme pas deux.

    Ah, je vous jure ! Ecoute ça, Anna, " hausse de 3% des expériences ratées pour les nekos ...". Ah ! Des savants ? Tu parles ! Des incapables ! Avec cette hausse, cela n'est pas bon pour le commerce ! Nous allons manquer de nekos !

    Calme toi.

    Je suis parfaitement calme !

    La salariée, Anna, soupira discrètement, retournant dans ses papiers. Encore des orphelins invalides. Les pauvres, eux qui développent des maladies, et personne ne pense à faire quelque chose pour cela, vu que la vente de nekos est la première mondiale sur le marché. Quel monde de fou. Midori soupira à son tour, lorsque la petite clochette de la porte retentit. Le premier client de la journée. Il salua le vendeur, qui fit de même, avant d'aller regarder les nekos. Arrivé à la hauteur de Midori, il se stoppa un instant, la fixant. Elle n'osa le regarder dans les yeux, gênée.

    Combien pour celle-là ?

    Midori dressa les oreilles. Ah ! Quelqu'un allait l'adopter ? Un sourire vînt posséder son visage, excitée rien qu'à cette idée.

    15000 Yens, répondit le vendeur, la tête derrière son journal.

    Ah... Dommage.

    Il se redressa et continua sa visite, pour s’arrêter devant une autre neko moins cher. Midori baissa les oreilles, la gorge serrée. Non... Alors qu'elle avait une chance de sortir d'ici ! Elle s'accrocha aux barreaux de sa cage, le fixant la mine déçue. Qu'elle poisse. Et bien sûr, encore aujourd'hui il n'y aura aucune source de distraction !
    Nouveau soupire...
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptyMar 30 Aoû - 15:09

La raison parle et le sentiment mord.


    AAAAaaah.. Je m'ennuie.

    Une voix terne résonnait dans la pièce qui semblait être la chambre du jeune homme venant de prendre la parole. A ses pieds trônaient des cartons encore remplies de cadre photo, certain avec une photo et d'autre non.. Sur une on pouvait voir une vieille femme entourée de roses de diverses couleurs, qui riait, elle semblait invincible, comme si son sourire ne s'envolerait jamais. * Pourtant, elle est partie.. * Pensa le jeune adulte. Un soupire de lassitude se fit entendre. Seiji - le garçon en question - était plus que découragé à ranger ces affaires-ci, trop de souvenir de ça très chère grand-mère revenait à-lui.. Et c'était douloureux. Qu'est-ce que ces sentiments étaient énervants, lui qui n'avait jamais eu à souffrir d'une séparation, le ' pauvre ' orphelin qui avait une enfance battit sur plusieurs familles, rien de concret à quoi s'accrocher. Mais il ne se plaignait pas. Au contraire, grâce à cela, il avait pu retourner à ses origines : le Japon. * Youpi... * Commenta-t-il d'un de ses fameux tons ironique. Un deuxième soupir se fit entendre avant que le jeune homme aille ranger dans un coin de la pièce le fameux carton aux mille tortures sentimentales !
    Aujourd'hui n'était pas un jour où il avait envie de s'embêter avec ces bêtises, comme les autres 364 jours d'ailleurs, mais bon.. Ces vieilleries n'allaient pas non plus rester dans ce coin de chambre pour l'éternité. Et pourquoi les avaient ils prisent d'ailleurs ? Ça, il ne voulait pas le savoir, quitte à souffrir plus, il ne voulait pas faiblir face à cette vérité évidente.
    Seiji se dirigea vers son lit presque caché par une cinquantaine de peluche. Arrivé au bord, il se laissa tombé lourdement. Où les planches de bois grincèrent sous son poids. Il ne perdit pas de temps pour attraper une mignonne petite peluche, un lapin bleu un peu usé par le temps. La seule chose dans son enfance qui était restée à sa place. Jamais ce ' doudou ' ne l'avait quitté depuis sa naissance, il était un souvenir précieux de sa vrai mère.
    Quelques minutes passèrent avant que l'humain (si on peut l'appeler ainsi vu son côté mou-mou) jette un regard vers le cadran de son réveil.. *3..2..1.. et.. *, un bruit strident retentit dans la pièce avant que la main du garçon s'abatte lourdement sur la cause de ce bruit. Voilà.. 6 heures avaient sonné. Ce ' truc ', comme aimait surnommé Seiji, ce merveilleux cadeaux faites par sa grand-mère, ne lui servait pratiquement à rien, pour la simple et bonne raison que malgré ses airs de chiffe molle, Seiji était toujours éveillé vers 4h30. Pourquoi ? Il ne savait pas, c'était son horloge biologique qui était détraqué, c'est tout.

    La main toujours posé sur la ' machine à crise cardiaque ', Seiji la regarda sans vraiment la voir. Il s'ennuyait fermement, c'était bien la seule chose qui lui faisait défaut. Il fallait qu'il bouge, mais l'envie de voir des gens ne lui donnait pas envie. Il n'avait pas envie de réfléchir à quoi dire et quoi faire pour faire assez bonne impression. C'est alors que son portable sonna ( ).La musique se stoppa, Seiji soupira, il connaissait l'envoyeur, c'était surement cet hyperactif de Kota, camarade depuis ses débuts au lycée qui n'arrêtait pas de le coller sans raison, personnellement, Seiji ne savait pas ce que cet individu était pour lui .. Un enquiquineur ou un ami ? Dur. D'un geste las le jeune adulte pris l'appareil et ouvrit la boîte bleue foncé où un micro décoratif était accroché.

    Salut Seiji ! Devine qui c'est ;D !
    Ne, ne, tu sais quoi ? Mon père m'a offert une hybride, elle est trop mignonne ! Il faut ABSOLUMENT que tu la voie avec ses petites oreilles ! ♥ Ouah ! Sinon, tu fais quoi le week-end prochain ? ;D Call me my friend ! You and me, it's for Foraver !
    Ton meilleur Ami : Le généralissime Kota


    Fo.re.ver.. Crétin.

    Une hybride ? Seiji lança un regard dans cette chambre dépourvue de toute vie. La seule chose vivante ici c'était lui. L'idée d'adopter, lui vint en tête. Bah, il pouvait au moins jeter un coup d'oeil dans l'animalerie du coin. Il avait surement assez d'argent pour s'en acheter un(e).
    Seiji s'habilla avec une veste noire et bleue (comme sur l'avatar) avec un jean noir un peu moulant. Mit sa bague noire et rose/rouge à son majeur avant de prendre son porte-feuille qu'il mit dans la poche arrière droite de son bas.

    XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

    Le jeune homme se tenait devant la boutique avec son air impassible habituelle. Il entra et commença à jeter des coups d'oeil un peu partout sauf vers le vendeur qu'il ignora, les cages ne le choquèrent pas plus que ça, le traitement que certain hybride pouvait subir était connu, mais personne ne s'en occupait vraiment. De plus, le cas des hybrides n'était pas quelque chose qui intéressait vraiment le jeune adulte.
    Les pas du garçon se fit entendre dans la boutique, certain demi-animal essayait d'attirer l'attention et d'autre semblait attendre patiemment. Mais se fut une chevelure rose qui accrocha le regard du jeune homme. Ce dernier s'avança vers la cage et s'accroupit pour mieux voir l'hybride, il n'était pas encore convaincu et tenait à bien réfléchir sur son choix. Après tous, l'heureux(se) élu(e) allait vivre un bon bout de temps avec lui..

    Hey, c'est quoi ton nom ?

    Autant dire que la politesse n'était pas son point fort..


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Ash Winters
Moi, c'est Ash Winters.

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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptyVen 2 Sep - 17:44

    - Reviens ici espèce de petit d'imbécile!!!

    - Je reviendrai quand j'aurai de quoi payer mon bon monsieur veuillez m'excuser!

    Un jour de beau matin, alors que le soleil venait de se lever depuis peu, un jeune homme couru à toute vitesse à travers la foule réunit sur la place du marché, poursuivit par un vieil homme bourru qui essayait de lui courir après. Ce jeune homme se faufila à d'autre et à gauche, sauta pardessus des stands des marchands et s'engouffra dans une petite ruelle non loin du marché afin de semer son poursuivant. Haletant mais sans une seule goutte de sueur sur son front, le jeune homme ne sortit que la tête de la ruelle pour voir le marchand, perdu au milieu de toute la population. Un grand sourire s'étira sur ses lèvres et il s'enfonça plus profondément dans la ruelle pour en ressortir de l'autre coté.

    Ce jeune homme, c'était Ash. Il n'était dans ce pays que depuis quelque jours et le voila déjà poursuivit et rechercher dans la plupart des commerces aux alentours de l'aéroport. Ash n'avait pas beaucoup d'argent sur lui et il préférait le garder en cas de grande nécessité, donc au lieu d'acheter ses vivres il préférait les jouer avec les marchands. A vivre dans la rue on apprend à s'en sortir avec un peu de ruse et de tromperie : chaque jeu qu'il faisait avec un commerçant lui était profitable, pour la seule et unique raison qu'il truquait tous les jeux. Pile ou face ? Une pièce à deux faces. Jeux de cartes? Un peu de prestidigitation et le tour était joué. Mais parfois certains de ses tours n'échappaient pas aux marchands ce qui lui valait d'être poursuivit dans la ville pendant une bonne journée.

    Mais bon, pour l'instant le voila sauf et avec un petit déjeuner : un peu de pain et du beurre. Un petit déjeuner léger certes mais Ash ne se plaint jamais de sa maigre pitance. Du moment que cela remplit son estomac, ça lui suffisait. C'est ainsi qu'il marcha dans la rue en croquant dans son morceau de pain à pleine dents en baladant son regard de droite à gauche afin de découvrir la ville. L'Amérique lui semblait bien loin d'ici alors que d'un point de vue géographique il s'en était rapproché aux cours de ses voyages.

    Son regard se posa sur une publicité animé sur un grand écran encastré dans un énorme building. On pouvait y voir un scientifique qui y présentait les derniers modèles de Nekos sur le marché, bien que ces modèles ne sont en fait identiques aux Nekos déjà existant. Il s'arrêta pour regarder la publicité, comme plusieurs personnes autour de lui. Posséder un Neko n'avait que des avantages, mais il fallait pouvoir y mettre le prix. Un sourire se dessina sur le visage d'Ash. S'il possédait une Neko, ils pourraient gagner un peu plus d'argent en la faisant travailler quelque part tandis que lui travaillerait aussi. Du coup deux travails = deux fois plus d'argent = deux fois plus de confort.

    Ash porta la main à sa poche et compta l'argent qu'il lui restait. Il avait environ quinze mille yens, où plutôt quinze mille et cinq cent vingt yens. Il soupira d'un coup en voyant le peu d'argent qu'il tenait dans sa main.

    - Je ne tiendrai pas longtemps avec ça...si je dois en plus me payer un neko...bha on verra bien le prix que ça coutera!

    Ash remit l'argent dans sa poche et se remit en marche. Il mordit plus fortement dans son pain sous l'excitation de pouvoir bientôt s'acheter un Neko, ou bien une même ce serait tout aussi amusant! Seul problème, il ne connaissait pas la ville. Il dut donc questionner toutes les personnes qui croisaient son passage afin d'avoir des indications sur l'animalerie la plus proche. Certains l'envoyaient balader, d'autres lui donnaient de vagues direction et d'autres le reconnaissaient et le poursuivaient. Mais Ash n'avait aucun mal à les semer.

    Ce fut après une longue marche qu'il finit par franchir le seuil de l'animalerie. Le marchand gratifia son client d'un sourire bien qu'il semblait préoccupé par autre chose. De plus, son regard insistant donnait l'impression à notre jeune homme que le marchand le poussait à acheter absolument un neko avant de repartir. Ash eut un petit sourire gêné puis évita rapidement le regard du marchand.

    Ash se promena dans l'animalerie et posa son regard sur les différents Neko. Cela lui faisait quand même un peu de peine de les voir tous ainsi traité. Les Nekos ont certes été crées pour servir l'homme, mais ce ne sont pas pour autant des rats de laboratoires. Un minimum de dignité tout de même! Il passait à coté d'un jeune homme qui regarda une Neko de plus près et il en fit de même. Cette Neko avait l'air vraiment triste d'être ainsi emprisonnée et son regard exprimait une grande souffrance.

    Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Ash serra les poings et hurla à travers le magasin. Il n'était pas question qu'elle reste ici une seconde de plus pour lui, elle devait absolument sortir, et il la ferait sortir par tous les moyens qui lui étaient donnés.

    - Marchand!!! Je trouve ça scandaleux de traiter ainsi les Nekos! Ils sont des êtres à part entière comme nous vous n'avez aucune honte ! Libérez la immédiatement!
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Midori Haitawa
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptyVen 2 Sep - 19:25

    La chance. Quelle douce mélodie. Elle vient quand on s'y attend le moins, à ce qu'il paraît, du moins c'est ce que l'on dit. Pour leaneko aux cheveux rose, la chance n'était pas son amie. Comment l'expliquer simplement ? Elle est née orpheline, destinée à devenir une neko servante aux dits " humains " normaux, et elle a été abandonnée de nouveau ici, enfermée, cloîtrée, serrée à la limite de l'étouffement dans cette animalerie, attendant qu'on se décide à l'acheter, comme un vulgaire objet en somme. La vie est dure, et le monde n'a rien compris malgré les nombreux évènements du même genre. Souvenez de votre histoire, les hommes n'ont-ils pas soumis d'autres hommes à leur moindre désir fut un temps ? Les hommes de couleur noir. Aujourd'hui, ils sont libre, et pourtant encore aujourd'hui, la vanité humaine reprend le dessus. Les nekos ne sont plus nommés humains, mais Nekos, autrement dit ils se donnent le droit de les soumetres en esclavage. Midori sera un peu plus les barreaux de sa cage. Cette vie là n'était pas pour elle, et pourtant elle n'était pas contre le fait d'avoir un " maître " (quel drôle de mot pour désigner son supérieur, mais après tout, on les considèrent presque comme des bêtes...), au contraire ! Elle était prête à servir, mais jamais à être battue ou enfermée. C'était pour elle le summum de l'injustice. Elle voulait juste, au moins qu'on puisse l'aimer. (Et la câliner !) Les clients se firent de plus en plus nombreux dans l'animalerie, au ravissement du vendeur, qui était fort occupé à renseigner le monde présent. Midori, resta immobile, accrochée à ses barreaux, broyant du noir, la mine dépitée, anéantie par son sort. Voudront-ils d'elle ? Elle qui a déjà eu un maître et servis autrui ? Et l'accepter ...? Non, c'était trop. Elle voulait sortir, un peu plus libre qu'ici (car oui, sinon la liberté totale n'existe pas pour les nekos.), être aimée et pouvoir rendre heureux quelqu'un. Tout simplement servir mais aussi qu'on prenne soins d'elle. L'espoir est beau, mais pour Midori il n'est qu’éphémère quand elle revient à la réalité des choses: il y a de tout dans ce monde, elle peut tomber à tout moment sur des maîtres odieux, pervers, ou qui ne pense qu'à leur désir et non à celui qui les prodigues. Autrement dit, elle avait une chance sur mille de tomber sur un maître aussi bon que ...Shun, son ancien maître, et s'étant habituée à sa gentillesse et à son amour, allait-elle pouvoir supporter autre que ce comportement ? Il n'est pas bon de stresser autant, et d'avoir autant de chagrin, mais Midori n'y pouvait rien.

    Hey, c'est quoi ton nom ?

    Parmi les nombreuses voix qui se perdaient dans l'animalerie, une était très proche d'elle, et la fit sortir de son tourbillon de pensées négatives. Elle qui avait le regard perdu on ne sait où, elle le porta devant sa cage, où la fixait un humain. Il s'était adressée à elle, du moins elle n'en était pas si sûre au début. Mais il attendait bel et bien une réponse de sa part. Pas à la voisine de cage, mais à elle. Elle l'observa, plutôt petit ( du moins ce qu'elle voyait, vu qu'il était accroupit), aux cheveux court d'un bleu-gris étrange, la mine presque inexpressive et qui semblait avoir un sacré caractère. La chance allait-elle enfin se décider à lui accorder un peu d'attention ? Ce serait un miracle ! Elle en avait eu si peu durant sa courte vie déjà faite, elle espérait par dessus tout en avoir un peu ! Mais attention, il ne fallait pas se faire des films, comme celui qui ne put la prendre de par son prix. Elle se garda tout espoir pour le moment, et se redressa pour mieux le regarder. Elle allait lui répondre quand un second humain vînt s'aventurer près de sa cage. Elle évita de trop le guetter, la mine toujours aussi perdue dans sa mélancolie. Elle ouvra la bouche pour répondre quand le second humain exclama une plainte envers le mauvais respect envers les nekos. Midori en sursautta, et le silence se fut dans l'animalerie. Les gens le regardaient, chuchotant entre eux, et laissant le vendeur dépourvus de tout commentaires. Il ne put que s'approcher vers l'humain:

    Monsieur, la loi n'interdit pas les cages. Mais si vous désirez la voir de plus près, je vais ouvrir sa cage. Visiblement, monsieur aussi est intéressé, n'est-ce pas ?


    Dit-il d'un ton très posé et sûr de lui, tout en s'adressant en dernier au demandeur de son nom. Le vendeur chercha son troussaut de clées et ouvra la cage de Midori, l'invitant à sortir. Timidement, elle le fit. Une fois debout elle tituba et tomba à genoux. Dieu ! Elle n'avait plus l'habitude de se porter sur ses jambes, elles sont devenues si faibles ! Elle n'avait point compris ce qu'il lui arrivait, levant la tête vers les deux jeunes humains, comme pour les questionnés du regard. Ses jambes tremblaient presque. Le vendeur l'attrapa par le col de son haut pour la tirer debout. Elle eu dû mal à se mettre debout, mais dut forcée par le marchand qui lui criait presque dessus, pour qu'elle face bonne figure devant les clients. Elle fit des efforts et finit par se poser convenablement debout, le regard honteux et rivé au sol. Maintenant, elle n'avait aucune envie de retourner en cage, la peur de ne plus pouvoir marcher la prenait. Le vendeur lui dit que le monsieur lui avait demandé son nom, et quelle devait y répondre, pour finir avec un "petite insolente.". Midori jeta un coup d'oeil furtif aux humains dressés devant elle. Son prénom. Qui avait bien pût lui donner ? Surement pas sa mère inconnue. L'orphelinat.

    Midori ...

    Son regard se posa de nouveau au sol. Comment tout cela allait-il se terminer ?
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptySam 3 Sep - 19:58

    Monsieur, la loi n'interdit pas les cages. Mais si vous désirez la voir de plus près, je vais ouvrir sa cage. Visiblement, monsieur aussi est intéressé, n'est-ce pas ?

    - Loi ou non il est hors de question de traiter ainsi ces personnes!

    Et oui, pour Ash, les Nekos étaient des personnes à part entière. Ils respiraient, avaient des sentiments, pouvaient agir instinctivement et possédaient avant un esprit qui leur étaient propre. Si cela ne faisait pas d'eux des êtres égaux aux humains, alors ce serait la définition même d'un être qu'il faudrait remettre en question. Ash était regardaient les deux hommes à tour de rôle, l'un pour essayer de lui faire comprendre son point de vue, et l'autre pour lui faire comprendre qu'il était fermement opposé aux traitements qu'ils faisaient subir à sa "marchandise" comme il le pensait si bien.

    Ash serrait toujours ses poings. Il ne devait pas trop s'emporter dans ce magasin, il était assez recherché dans toute la ville pour ses nombreux méfaits, si en plus il devait entraîner avec lui une autre personne dont il ne pourrait surement pas assuré la protection, il n'en mènerait pas large. Alors il patienta, il contint son agacement et préférait attendre le bon moment où Dame Chance lui sourit pour agir. Mais la partie n'était pas gagné.

    Le propriétaire du magasin s'en alla et revint avec un trousseau de clé. Ash posa son regard sur ce trousseau, bien décidé à s'en emparer pour pouvoir permettre à cette pauvre Neko de pouvoir fuir l'animalerie. Il aimerait pouvoir libérer tous les Nekos de l'animalerie mais il ne pouvait se le permettre. Aider une personne était assez simple, en aider plus d'une vingtaine devenait vraiment difficile. Les sortir de leur cages n'étaient pas bien difficiles mais ils risqueraient de se faire capturer de nouveau peu de temps après être sortis. Donc il ne pouvait sauver qu'une personne, et il était bien décidé à libérer celle qu'il lui semblait la plus malheureuse dans cet endroit.

    En parlant du loup, sa cage fut ouverte et la Neko pu enfin quitter sa misérable prison, pour finir dans un état bien plus attristant qu'auparavant. Elle tenait à peine sur ses jambes, ou plutôt elle ne tenait pas du tout sur ses jambes. Chaque fois qu'elle se redressait, elle chancelait et retombait au sol. Cela pouvait se comprendre, à être recroquevillé dans une cage durant plusieurs jours, on en finissait par prendre le sens de l'équilibre. Mais la n'était pas le pire pour le jeune homme. Le propriétaire du magasin criait sur la pauvre Neko. Tous ses malheurs et ses souffrances étaient de sa faute et alors qu'elle essayait de faire bonne figure, il lui criait ou la rossait de coup pour qu'elle soit plus "présentable".

    - Ça suffit ! Vous n'allez pas lui crier dessus alors qu'elle n'y peut rien! J'aimerai bien vous voir à sa place!

    Ce fut la goutte qui fit déborder le vase en son for intérieur. Les Nekos n'étaient pour ce marchand que des objets bon a vendre et à rapporter beaucoup d'argent. Il n'a qu'a vendre sa secrétaire s'il a besoin d'argent, pensa-t-il, elle lui rapportera surement beaucoup plus. Ash s'avança vers le marchand et le bouscula légèrement afin qu'il lâche prise sur la Neko. Au passage, il prit soin de retirer le trousseau de clé de sa ceinture et le mit dans sa poche. Après des années de coups bas et d'âneries, il était devenu un véritable pickpocket. Il gardait très rarement ce qu'il volait, préférant seulement faire une blague plutôt que de voler. Mais là, pas question de lui rendre le trousseau tout de suite. Pendant ce temps, la jeune demoiselle prononça un nom : Midori.

    Son regard baissé et honteux piqua le jeune homme à vif. Elle devait sûrement subir un mauvais traitement pour qu'elle se conduise ainsi. Son envie de la libérer n'était plus qu'une simple envie, ça devenait une nécessité. Plus les secondes passaient et plus le tableau se noircissait. Il fixa la Neko dans les yeux puis regarda le marchand.

    - Je suppose qu'elle est à "vendre" comme la plupart des autres Nekos en cage non? Alors si c'est comme ça je vous la paye, mais sachez que vous me donnez la nausée. Quel est son prix, je paye cash.


Dernière édition par Ash Winters le Sam 3 Sep - 21:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptySam 3 Sep - 20:41

    Midori ne savait pas vraiment ce qu'il se passait, tout ce qu'elle avait comprit, c'était que le vendeur en prenait pour son grade. Mais alors pourquoi ? C'est là que Midori eue du mal à comprendre. L'un des deux humains, le petit nerveux qui avait hurler le premier commençait à monter sur ses grand chevaux. Elle restait muette, écoutant, surprise et ne comprenant que la moitié que de ce qu'il se passait, parce que, visiblement, c'était pour elle qu'il s'emportait contre le marchand ! Et ça, Midori n'en avait pas l'habitude. Mais quelque part, elle sentie une pointe d'excitation la parcourir, le simple fait que quelqu'un la défende à grogner sur le vendeur la rendait euphorique. Bien sûr elle le cachait, il le fallait, ne pas bouger sans en avoir l'autorisation. Le vendeur gardait la mai, ferme sur son haut, la maintenant près de lui et pour qu'elle ne puisse fuir. Fuir, qui est un bien grand mot vu sa situation... Elle tenait à peine sur ses "pattes", ayant depuis des semaines était cloîtrée dans cette cage. Peu à peu, le ton montait chez le jeune homme, les autres nekos fixaient la scène, les autres clients hésitant à sortir. Et puis, la scène qui se passa juste après se déroula très vite, l'inconnu bouscula un peu le vendeur, comme pour le provoquer sous sa colère. La main lâcha prise sur Midori, et elle en recula. Cette fois, c'était bien particulier comme journée ! Le vendeur fut tout autant étonné que la neko. Les yeux de l'humain se fondirent dans les siens, ne les quittant pas tout en annonçant, tel un chevalier qu'il était prêt à payer cash pour la sortir d'ici. Etrange... D'un coup son coeur venait d'augmenter son rythme, et pas qu'un peu ! La faire sortir d'ici ? Pour de vrai ? Elle ? Rien que elle ? Elle ne résista pas à la tentation de sourire, l'espoir venant prendre possession de son visage, la mine s'illuminant.

    Je vous trouve bien insolent, jeune homme ! Pour la cause je vous l'offre à 16000 Yens.

    Son joli sourire tomba. Les yeux ronds. Quoi ? 16000 ? Mais d'habitude, son prix est de 15000 Yens pas plus ! Non... Ah ! Le chacal ! Il n'a pas le droit ! Il n'a pas le droit ! Il n'a pas le droit ! Prise de panique à l'idée de ne pouvoir partir avec ce jeune homme (dont elle lui portait déjà une certaine sympathie), Midori se mordit la lèvre inférieur. Elle porta son regard inquiet envers l'humain, le questionnant, voir le suppliant du regard. Celui-ci avait l'air songeur. Mince, lui aussi allait trouver son prix trop énorme pour la petite neko qu'elle était ? Elle baissa instinctivement ses oreilles rien qu'en y pensant. On peut e confirmer, l'espoir n'est qu’éphémère avec Midori...

    Elle est de 15000 Yens, monsieur, par-ici pour le payement je vous pris.

    Anna !

    La secrétaire retira ses lunettes, faisant signe à Midori et au jeune homme d'approcher. Anna le savait, le marchand n'a pas le droit d'augmenter les prix ainsi, sans consulter ses comptes et son banquier. La loi l'interdisait formellement, et c'était logique, imaginez à quels prix exorbitants pourrait-ont donner aux nekos (qui sont les premières "marchandises " à être le plus vendues au monde !), si on laissait le choix du prix aux marchands ! Midori soupira de soulagement, et s'approcha, suivit de jeune homme, qu'elle ne pouvait s'empêcher de guetter du regard. Son nouveau maître ? Elle l'espérait. Après, il restait à savoir si il pouvait payer 15000 Yens...

    J'aurai besoins de votre nom et d'une signature ici sil-vous-plaît, dit-elle tout en passant une fiche à l'inconnu.

    Midori observa le jeune homme dans sa réaction, les mains sur le bord du comptoir, jetant de tant à autre des petits coup d'oeil narquois au vendeur. Nananère !


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Ash Winters
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptySam 3 Sep - 21:09

    ▬Je vous trouve bien insolent, jeune homme ! Pour la cause je vous l'offre à 16000 Yens.

    Ash voulut répliquer de suite mais il retint sa voix au dernier moment. 16 000 Yens !?! Les Nekos valaient une certaine fortune apparemment! Ash était légèrement contrarié, il n'avait malheureusement pas assez pour payer la somme, et de peu malheureusement. En y réfléchissant bien, une vie vaut bien plus cher que ça il peut s'en estimer chanceux. Une véritable vie n'a pas de prix, et si elle devait en avoir un ce serait un prix si cher que personne ne pourrait s'en offrir une.

    Il ne lui restait pas vraiment le choix. Il aurait pouvoir régler cette histoire sans poser trop de problème mais pour la libérer il ne lui restait plus qu'une seule solution : le vol. Disons plutôt la fuite car on ne peut voler que des objets et non des personnes. Enfin, fuite pour lui car aux yeux des autres ce serait un enlèvement. Peu importe, il était ferme et souhaitait libérer Midori rapidement. Dommage qu'il ne connaissait pas le prix avant, il aurait prit le porte feuille du gérant dans la bousculade afin de la payer mais ce qui est fait est fait.

    Alors qu'il trouvait enfin la situation risqué au point de préparer un plan pour réussir son larcin, il sentit le regard de la Neko sur lui. Il croisa rapidement son regard qui était suppliant. Raison de plus pour agir pensa-t-il. Un plan lui vint à l'esprit : Ash confirmait au marchand qu'il la prenait, et tandis que ce dernier regagnait son comptoir, il libérerait le premier Neko dans son champ de vision pour semer la pagaille et s'enfuir avec Midori au moment importun.

    - Cela me...

    ▬Elle est de 15000 Yens, monsieur, par-ici pour le payement je vous pris.

    - Pardon?

    ▬Anna !

    La jeune femme tenant le rôle de secrétaire de la boutique prit la parole. Retirant ses lunettes, elle fit signe au jeune homme de venir auprès d'elle. Etait-elle la véritable gérante de l'animalerie? Ce n'est pas nouveau qu'une personne possédant une boutique mais ne sachant l'utiliser embauche une personne pour faire le travail à sa place. Ou alors c'est juste qu'elle était une forte tête et qu'elle passait derrière son patron pour corriger ses erreurs.

    Dame Chance avait fait briller l'étoile de notre jeune homme. Un fin sourire sournois sur ses lèvres pour montrer sa "supériorité" devant le gérant, il avança auprès de la secrétaire pour s'occuper du paiement. Il sortit 15 000 yens de sa poche et les déposa sur le comptoir à la vue de la secrétaire. En temps normal il aurait donné tout ce qui lui restait en disant de "garder la monnaie" mais n'ayant pas encore de travail, il se devait de faire la moindre économie.

    ▬J'aurai besoins de votre nom et d'une signature ici sil-vous-plaît, dit-elle tout en passant une fiche à l'inconnu.

    Ash prit la fiche que lui tendait la secrétaire et lut le formulaire de haut en bas. C'était un formulaire de vente attestant que la dite personne venait de se faire céder une des propriétés de l'animalerie, en autre le ou la Neko dont il venait de faire l'acquisition. Ce formulaire ressemblait celui que l'on pourrait avoir pour n'importe quel objet acheté en magasin ce qui dérouta un peu notre jeune homme. Mais bon, il écrivit son nom et signa le document avant de le tendre à la secrétaire.

    - Merci beaucoup de votre aide Mademoiselle, vous valez mieux qu'une certaine personne...

    Son ton était assez sec et brut. Il ne voulait pas s'adresser directement à la personne concerné mais il voulait que celle-ci comprenne que c'était de lui qu'il parlait. Maintenant qu'il venait de faire la transaction, le marchand n'avait plus son mot à dire dans l'histoire, donc autant se faire plaisir, il paraît que c'est bon pour la santé. Ash posa enfin son regard sur Midori non loin d'elle et toute excitée.

    - Heureuse ? dit-il seulement en souriant.
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Midori Haitawa
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptySam 3 Sep - 21:58

    Voilà, c'est fait. La chance est venue, enfin, en retard, mais elle est là.
    Serait-ce une fin heureuse pour elle dans cette animalerie ? C'était même sûr ! Il n'y avait cas faire le point: On la libère, la délivre de cet enfer, tout en la défendant, et cet imbécile de marchand se fait humilier. Quoi de mieux pour une bonne fin ? Midori s'en délectait presque. Et puis, elle était tombée sur la bonne personne, nul doutes là dessus. En plus, il est mignon... HUM. bref ! On va éviter de penser ce genre de chose, elle risquerait de rougir subitement tout en le fixant. Autrement dit elle se ferait démasquée. Elle n'allait pas se faire remarquée à peine en sa compagnie ! Ses oreilles bougeant légèrement sous une once de curiosité, Midori s'approcha jusqu'à ce coller à son nouveau maître, pendant qu'il remplissait la fiche donnée par Anna. A...s...Ash ! C'est ça son nom ? Oui, elle s'était approchée pour lire. Faut bien qu'elle se renseigne quand même. Une fois la fiche remplie et le l'argent déposé sur le comptoir, elle devînt heureuse, oubliant sa tristesse qui l'avait emprisonnée juste avant tout ceci.

    Merci beaucoup de votre aide Mademoiselle, vous valez mieux qu'une certaine personne...

    Je vous en prie.

    Il se redressa et se tourna vers Midori, souriant. Quelle expression douce...

    Heureuse ?

    Elle ? Heureuse ? Midori eu un bref blanc. A vrai dire, elle a toujours été malheureuse dans sa courte vie. Sauf le temps où elle était avec Shun, mais ce fut si bref et d'une telle douleur par la suite que on ne peut pas dire qu'elle fut vraiment heureuse. Et pourtant, maintenant, elle l'était. Un sentiment qu'elle préfère à ses craintes et à sa "phobie" qu'est la solitude. Il venait chasser tout cela.

    Plus que vous ne le pensez... Maître.

    Cela lui fit drôle de devoir de nouveau apprendre cette expression, mais pas dans le mauvais sens. Elle n'hésita pas à le devancer pour sortir d'ici, l'attendant et restant auprès de lui, avant de tirer la langue au marchand, une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Longue est l'attente. [ LIBRE ]   Longue est l'attente. [ LIBRE ] EmptySam 3 Sep - 22:19

    ▬ Plus que vous ne le pensez... Maître.

    Ash esquissa un peu plus grand sourire sur son visage. Le voila en possession d'une hybride maintenant ou plus communément appelé Neko. Il garda un air très heureux et doux en face de la Neko mais lorsqu'il lui tourna le dos, son visage devint horrifié. 15 000 yens en moins ! Il ne lui restait plus qu'environ 500 yens! Ils étaient vraiment dans une mauvaise posture mais bon, Ash avait connu bien pire que cela.

    Avant de quitter l'animalerie il passa aux cotés du marchand et lui adressa un regard sournois et triomphant. Puis il passa au niveau du second jeune homme dans la boutique et s'inclina auprès de lui pour s'excuser de l'avoir dérangé dans sa journée d'achat. Puis il continua sa route, mais Ash glissa les clés des cages dans la poche du jeune homme en lui adressant un regard qui en disait long. Voila pour se pardonner d'avoir prit les devants, il avait maintenant la possibilité de s'offrir n'importe quelle Neko de la boutique.

    Enfin Ash finit son petit tour dans le magasin et sortir en faisant un signe de la main pour remercier la secrétaire d'avoir jouer franc jeux avec lui, et non comme l'avait fait le gérant du magasin en voulant augmenter les prix. Une fois en dehors de la boutique il regarda le ciel en prenant une bonne bouffée d'air frais. Sa mission était accomplie, mais maintenant il allait devoir trouver du travail et un endroit où loger. Ash n'a rien contre dormir dehors, mais il n'était plus seul, il devait assumer maintenant d'avoir une Neko à son service. Donc pas question de dormir dehors ou de jouer les délinquants.

    Il se posa juste devant Midori et la regarda d'un air confiant. Une fois qu'il était lancé sur quelque chose, il était difficile de l'arrêter. Alors il comptait sur cet atout afin de s'en sortir dans la vie. Par précaution il restait se tenir près de la Neko. Vu comment elle peinait à se tenir debout, il pensait qu'elle finirait par s'écrouler au bout d'un moment. C'est ainsi que commença leur histoire, sans rien et avec seulement 520 yens en poche.

    Espérons que la chance leur sourira....~


    { FIN ADOPTION.}
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