Physique

Soyons honnête, si Solaris se présentait devant vous, ne niez pas que votre première pensée serait de la comparer à une déesse. En effet, cette femme est très belle, que ce soit son corps, ou son visage, jusqu'à ses manières. Tout chez elle semble approcher de la perfection. Commençons par l'aspect global. Ses formes sont très féminine. Elle est plutôt charnelle, ce n'est pas un squelette ambulant, elle avoisine un poids respectable, et franchement, ça n'a jamais fait partie de ses préoccupations. Quand à ses atouts féminins ? Pas la peine de vous faire un dessin pour comprendre qu'ils sont plus que développé. Et oui, Solaris est une femme pleine de ressources, et qui ne s'ignore surtout pas. Elle est plutôt grande, avoisinant le mètre 70, ce qui n'est pas surprenant pour une européenne.

D'ailleurs, son physique n'a rien de surprenant pour une européenne, ses cheveux sont long et châtains, couleur relativement rependue, et ses yeux sont d'un bleu sombre, variant parfois vers un violet. Ses traits sont fin et souvent très posés. En effet, Solaris est une personne dont les expressions inspirent la quiétude et le calme. Elle est très sérieuse dans sa façon d'être, très digne. Elle ne se vêtit qu'avec des vêtements simples, cela se résume souvent à une chemise et un tailleur. Parfois, elle arbore une grande blouse blanche, qui lui sert de manteau. Cette couleur pure lui plaît énormément, malgré l'aspect salissant. Pour le reste, elle porte des vêtements dans des tons plutôt marron-beige. Elle n'aime pas spécialement s'habiller avec des habits colorés. Cela tranche trop avec son paraître.

Caractère

Douce et calme demoiselle, sauras-tu un jour trouver la paix ? C'est que Solaris est une drôle de personne. Elle n'élève jamais la voix et se montre toujours calme et respectueuse. Elle ne semble pas être spécialement colérique ou violente dans sa façon d'être. Disons qu'elle se contente juste de ce qu'elle a, ce que sont les choses, et c'est tout. Vous l'aurez sans doute compris, mais elle semble avoir un rapport étrange à son corps. En effet, la jeune femme n'est pas matérialiste.

Oh mince, j'ai l'impression que vous vous faites de fausses idées. Solaris est tout à fait normale, elle n'est ni suicidaire, ni dérangée, ni rien du tout. Elle pense et mange normalement. Mais elle a juste un rapport avec les choses un peu différent. Pour faire simple, elle peut se séparer de n'importe quoi de "réel", sans éprouver le moindre chagrin. Elle est détachée des choses, comme si elle souhaitait agir comme un simple spectateur. Elle souhaite rester spectateur, car elle sait que si elle s'investit, elle sera forcément blessée. Hors pour se protéger, elle a décidé de nier les choses, de les ignorer, comme si elle n'existait.

Ce besoin de protection, elle ne l'a jamais remis en cause, elle sait pertinemment comment fonctionne le monde. En tant que journaliste, elle n'ignore rien, mais elle a juste choisit de regarder, sans aucune forme d'action. Les choses se passent et se suivent, agir ou pas n'y changera rien au final, voilà ce qu'elle pense. Si bien qu'elle pourrait paraître être une personne dénuée de sentiments, alors qu'il en est rien. Elle est capable d'être attachée à des choses, d'aimer, de désirer. Cependant, elle aura toujours cette étrange réserve, comme si elle se sentait coupable de toute ces choses, comme si elle même ne savait pas trop où cela allait l'amener. Voilà pourquoi, d'ordinaire, elle est si calme et sérieuse. C'est juste qu'elle ne sait pas trop quoi faire d'autres.

Il existe encore un détail, quelque peu morbide, c'est son habitude à conserver dans sa propre chair des impressions et des sentiments. Il lui arrive en effet, sans que l'on sache pourquoi, elle se mutile légèrement. Ce n'est pas de la folie. Ou du moins, pour elle, c'est une chose normale. Si une chose lui semble terriblement importante pour qu'elle ne doive jamais l'oublier, l'inscrire sur son propre corps est alors la seule issue pour échapper à l'oubli. La juger serait triste, et ne pas la comprendre. Mais au fond, elle se doute qu'elle aura toujours du mal à expliquer ce qu'elle même ne comprends pas trop. Elle ne saurait expliquer comment ça lui est venu. C'est comme ça. C'est tout.

Sa vie, elle l'a toujours dirigée comme elle l'entendait. Solaris Marct était une jeune filel très vite libérée par toutes les contraintes qui pesaient sur elle durant son enfance. Elle vient d'Autriche. Dans ce pays, on raconte que l'Art est très vite enseigné aux enfants. Du moins, ce fut le cas à sa génération. Les petites filles de son rang étaient amenées dès la plus tendre enfance à connaitre l'étiquette, à se comporter comme devait le faire une Dame. Solaris est née de parents bourgeois, son père possédait une entreprise de restauration de meuble ancien. Du coup, on peut dire que son enfance a été riche et pleine d'oisiveté. Mais la jeune fille n'a jamais renié cette enfance. D'ailleurs, elle n'a jamais renié quoique ce soit, puisqu'il ne lui ai jamais rien arrivé de mal. Sa vie, c'était la sienne, et personne dans sa famille n'a jamais rien remis en cause.

C'était comme ça, chacun faisait comme il voulait, lorsque son plus jeune frère, à l'âge de 15 ans, décida de dédier sa vie à la recherche, tout le monde l'accepta, personne ne fit de scandale car on osait de détourner de la doctrine familiale. Lorsqu'elle décida de quitter sa famille, à 19 ans, afin de suivre une formation de journaliste, on ne fit pas de cas non plus. Aussi, Solaris a toujours fait comme elle l'entendait. Lorsqu'elle rencontra son compagnon, il n'y eut aucun problème pour les deux de se marier, seulement quelques mois après leur rencontre.

Il était magistrat, et avait 7 ans de plus qu'elle. Pourtant, il s'entendait à merveilles. De plus, son père appréciait que sa fille ai épousé un haut fonctionnaire de la justice, ce n'était que bon pour le prestige. Leur idylle dura 4 ans. Ils n'eurent aucun enfants, car tous les deux très pris par leur travail. Si bine qu'à la toute fin, ils ne se croisaient même plus, et faisait chambre à part. Solaris avait pris l'habitude de se coucher sur le canapé, car elle travaillait souvent très tard le soir, afin de boucler ses articles. Aussi, lorsque que la jeune femme découvrit que son homme avait une maîtresse, sa réaction ne fut qu'un simple soupir. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus d'amour pour cet homme. Quand au divorce, elle lui laissa tout ce qu'il voulait. L'appartement,la voiture etc. Elle n'était pas matériel, et pour elle, s'acheter tant de choses n'avait rien de très difficile. Après tout, elle était la journaliste la plus en vogue du moment.

Solaris a toujours été une personne très lunatique. Aussi, lorsqu'elle entendit parler de l'étrange découverte qu'avait fait un scientifique, elle se focalisa dessus, intriguée. L'apparition de cette nouvelle espèce nommée Neko (en Autriche, on avait pris l'habitude de les nommer "Halb Katze"). Force de recherche et d'investigation, elle remontait ainsi le fil de leur création. Cette fascination qu'elle avait pour ces êtres ne faisait que grandir. Et là encore, elle faisait comme elle voulait, allait de ci de là, pour en rencontrer, leur parler.

Et un jour, pour rire, on lui proposa d'en devenir une pour qu'elle les comprenne enfin. L'idée qui avait été lancée n'était qu'une blague à proprement parlé. Personne n'imaginait qu'une personne désire devenir Neko. Pouvait-on vraiment vouloir se soumettre à une personne ? Vendre son humanité et devenir une de ces choses ? C'était ce qu'aurait pensé n'importe qui de bien pensant. Néanmoins, l'idée fut lancée, et elle ne quitta pas l'esprit de Solaris. Les Halb Katze ne quittaient plus son esprit. Elle ne vivait plus que pour eux, cherchant à comprendre pourquoi ils obéissaient, alors qu'au final, ils étaient les égal des hommes, les oreilles en plus.

C'était il y a six mois, le jour où elle se rendit au central des Nekos d'Europe, à Paris. Sa demande saugrenu fit grand bruit, mais on l'accueillit avec un mélange de respect et d'avidité. On Imaginait pas que cette demande puisse un jour exister. Et pourtant. Une femme de 24 ans se présentait à eux, avec pour seule demande "Je souhaiterais devenir une Neko". On lui posa toutes sortes cde questions sur les raisons de sa demande, ses motivations, et la jeune femme répondait toujours avec une grande réserve, et de façon très raisonnée. Elle affichait un regard serein, comme si elle avait mûrement réfléchit à sa demande.

Si bien qu'on accepta sa requête. Elle fit dont de ses biens à un centre pour enfants, et fut rapatriée au Japon, lieu d'origine des Nekos. Après tout, elle allait être la première personne majeur à être transformée en Neko. On ignorait si c'était vraiment possible. Jusqu'à maintenant, le choix s'était porté sur des enfants. Lorsqu'elle arriva là-bas, elle fut traitée comme une reine. Et le jour où on l'amena sur la table d'opération, les gens du service lui avait souhaité plein de réussite.

C'a avait été un succès. Véritablement. Une grande réussite. Aucune divergence, aucun rejet, rien. Elle fut rapidement ajoutée aux registres des nekos adoptables, et sa valeur était plus qu'importante. Pourtant un drôle d’évènement abaissa sa valeur. Solaris, comme nous l'avons dit plusieurs fois, est très lunatique. Et la symétrie des ses oreilles lui posait un problème. En réalité, elle venait de vraiment réaliser son geste. Ce n'était pas un regret, mais plutôt une prise de conscience. Elle avait sacrifié tout ce qu'elle avait possédé, juste... Pour ça ? Ce n'était pas un peu trop ?

On ignore comme elle s'est débrouillée. Sans doute à l'aide d'un couteau ou d'une paire de ciseaux. Un jour, dans l'entrepôt où elle était installé, des cris se firent entendre. Pas les siens. Ce de ses congénères, catastrophés par ce qui se déroulait sous leurs yeux. Il fut hélas trop tard pour sauver l'oreille gauche. Solaris l'avait déjà trop entamé pour qu'on puisse faire quoique ce soit. On lui posa bien évidement la question de son geste. Mais elle resta silencieuse.

Quelques mois plus tard, elle fut envoyé dans le magasin de NtM. Visiblement, la demande avait été faites par la boutique, connue pour récupérer les Nekos de plus grande valeurs du monde.